Guerre entre le Maire Gbèdan et des conseillers communaux

Des élus se liguent contre le développement de Sèmè-Kpodji
Le développement de la commune de Sèmè-Kpodji ne préoccuperait plus certains conseillers de la commune de Sèmè-Kpodji. Pour cause, ils mènent des actions pour affecter l’image de de la commune.

En effet, c’est la réalisation de certaines infrastructures sociocommunautaires telles que l’érection d’un carrefour lumineux vers la mairie de Sèmè-Kpodji et la réalisation d’autres infrastructures qui auraient fait déborder le vase. Tout ceci a commencé il y a quelques semaines lors des travaux de la dernière session ordinaire tenue à la mairie de Sèmè-Kpodji où des conseillers dissidents au maire ont voulu faire des manoeuvres secrètes pour empêcher la tenue de cette session. La suite logique de cet acte est la sortie médiatique d’un conseiller dissident sur les antennes d’une radio le week-end dernier, en la personne de Charlemagne Honfo, un ancien chef d’arrondissement lors de la première mandature du conseil communal de Sèmè-Kpodji. Dimanche dernier, ce conseiller a remis en cause la gestion du maire Mathias Gbèdan, surtout par rapport à un carrefour lumineux qu’il aurait érigé vers la mairie. A en croire des explications fournies par l’entourage du maire Mathias Gbèdan, ces conseillers dissidents auraient tout fait sans succès. Leur dernière trouvaille, c’est de vider la salle à chaque fois que se tiennent les travaux du conseil communal. Malgré ce comportement, le maire aurait toujours poursuivi les travaux afin d’atteindre ses objectifs. Le maire n’aurait qu’un seul souci c’est le développement de sa localité. Comme information, l’entourage du maire a avancé que le conseiller Charlemagne Honfo en question avait été au cours de la précédente mandature, le responsable chargé de la gestion des parcs de véhicules d’occasion et qu’aujourd’hui, comme il ne bénéficie plus de ces avantages, il en veut profondément au maire Mathias Gbèdan.

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Un autre conseiller Fcbe, Christophe Noumagnan qui est actuellement le président de la commission des affaires financières à la mairie se serait mêlé aussi à la rébellion, puisqu’il avance que depuis son élection, il ne bénéficierait plus d’aucun avantage dans la gestion faite par le maire. Ce serait l’une des raisons qui le font liguer aujourd’hui contre Mathias Gbèdan. Face à tout ceci, on est en droit de dire que ces conseillers n’ont pas en idée le développement de leur localité, mais ils préfèrent brandir des menaces pour des intérêts personnels.

Ismail Kèko

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