Le Mouvement pour l’éthique, le panafricanisme et la préservation des acquis démocratiques (Mepad), constitué de jeunes béninois, a donné une conférence de presse hier aux ‘’Résidences Céline’’ à Cotonou pour célébrer le 38e anniversaire du décès du père du panafricanisme, Kwané N’krumah, qu’ils considèrent comme un modèle d’homme pour le développement du continent africain
27 avril 1972-27 avril 2010. Cela fait exactement 38 ans que le père du panafricanisme, Kwané N’Krumah, a tiré sa révérence. Le Mouvement pour l’éthique, le panafricanisme et la préservation des acquis démocratiques (Mepad) de Bienvenu Milohin est monté au créneau pour ne pas passer l’événement sous silence, surtout que l’homme dont il est question est un réservoir de leçons pour l’unité africaine, gage du développement du continent noir. Pour le Mepad, Le patriotisme de N’Krumah doit s’apprécier dans les actes et non dans les slogans vides de sens et de comportement. « N’Krumah était un homme courageux et audacieux même si ses qualités lui ont valu la prison et son isolement du pouvoir ; c’est cela qui lui a permis de conquérir l’indépendance pour son pays, le Ghana », a déclaré le président du Mepad, Bienvenu Milohin. En plus, il a indiqué que N’Krumah était un homme engagé dans sa vision et son rêve de voir une Afrique unie, libre et prospère. Ainsi, le Mepad appelle les leaders africains, en général, et ceux du Bénin, en particulier, à être des hommes de vision, car le combat politique doit rester une lutte et un croissement des idées et non l’invité à l’unanimisme béat. Pour le Mepad, la jeunesse africaine doit militer pour l’unité et l’union de tous les Africains. « L’heure n’est plus simplement au discours d’intégration. Nous avons besoin d’un surplus d’efforts et de volonté politique de nos différents Etats », a fait savoir, le président dudit mouvement. Pour lui, la jeunesse africaine doit se mettre ou se remettre résolument au travail.
Tirant leçon de la vie de Kwané N’Krumah, le Mepad a souligné qu’au plan politique, les Africains seraient plus forts en ayant une position commune sur les questions internationales et au plan militaire, l’Afrique serait renforcée ; et cela permettrait la libération des pays africains. « Sur le plan économique, N’Krumah estimait que le panafricanisme constituerait un outil efficace pour sortir du sous-développement et du néo-colonialisme », a-t-il poursuivi. Pour finir, M. Milohin soutient que les Africains doivent lutter pour une nouvelle éthique politique contre la légitimation de l’enrichissement illicite indécent, l’impunité institutionnalisée et les droits de l’Homme à deux vitesses.
Jules Yaovi Maoussi
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