Démission annoncée des députés de l’Un, du G13 et de « Sursaut patriotique ».
La crise qui secoue le processus de réalisation de la Lepi et surtout au sein de la structure qui la dirige est loin de connaître son terme.
Alors que tous les regards sont tournés vers la Cour Constitutionnelle qui doit, dans les jours à venir, dire si l’abrogation de la loi sur la Lepi est contraire ou non à la constitution, c’est encore la Cps qui crée l’événement. En effet, selon toute vraisemblance, tous les députés membres de l’Union fait la Nation, du G13 et du groupe « Sursaut patriotique » s’apprête à démissionner collectivement de la Cps. Cette décision a été prise le mercredi dernier au cours d’une réunion de crise qui s’est tenu au tout nouveau siège de l’Union fait la Nation (Un) à Fifadji et qui a réuni les députés de l’Union, ceux du G13 et du groupe « Sursaut Patriotique » composé de députés Fcbe qui ont décidé de s’affranchir de la tutelle de la majorité présidentielle.
C’est donc au cours de cette réunion que la décision a été prise et que ces députés ne vont pas tarder à mettre en application dans les jours à venir. Seule incertitude, les positions des députés Arifari Bako, actuel superviseur de la Cps qui aura tout le mal à se débarrasser de sa mission. Idem pour Epiphane Quenum ancien superviseur soupçonné de flirter avec la majorité présidentielle. A l’analyse, cette décision apparaît comme une anticipation