Après avoir boycotté l’invitation du gouvernement pour faire des prélèvements sur salaire pour fait de grève, il y a environ un mois, les Centrales et Confédérations syndicales/gouvernement ont repris une nouvelle fois les négociations.
Ce début de concertation a été marqué par l’absence des ministres, Irénée Koupaki, Issifou Takpara et François Abiola, à l’indignation générale des syndicalistes présents. Il est inscrit à l’ordre du jour, cinq (5) points essentiels dont : « analyse du contexte social national », « examen du rapport du groupe ad’hoc d’experts », « étude et adoption des projets de programme triennal et de plan d’actions annuel de la commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement/ centrales et Confédérations syndicales », « communication sur les reversements et les actes administratifs de gestion des carrières » et questions diverses. Ces différents points seront abordés au cours des deux jours de travaux. Au début, Nestor Ezin, premier rapporteur du groupe de travail ad’hoc d’experts a présenté l’examen du rapport. Les centrales et Confédérations syndicales ont mis un accent particulier sur les reversements et la privation des sociétés d’Etat, qui sont inscrits au point un (1) « analyse du contexte social national ». Ils ont cherché à avoir plus de clarifications sur les dossiers de privatisation des sociétés d’Etat. Ils pensent que les négociations auront une suite favorable en présence du ministre d’Etat chargé du développement, Irénée Koupaki.
A en croire les responsables syndicaux, le gouvernement aime briser les droits syndicaux. Pour eux, le mécanisme de dialogue social est raté par le gouvernement du changement. Le ministre du travail et de la fonction publique, Kint Aguiar a essayé d’apporter un certain nombre de clarifications aux responsables syndicaux et les invite à une franche collaboration pour que les jours de travaux puissent conduire à une bonne conclusion.
Brice Dossou-Gouin
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