(De nombreux dégâts matériels des camions engloutis)
Les fortes pluies qui se sont abattues dans la matinée d’hier sur Porto-Novo ont fait de nombreux dégâts matériels dans plusieurs maisons dans la ville. C’est également le cas du centre de santé de Porto-Novo 2 sis au quartier Houssouko dans le 4è arrondissement de Porto-Novo.
Les autorités municipales, sorties, ont assisté à un spectacle ahurissant, à la limite désolant. En effet, tout le centre de santé, du bureau du chef centre aux salles abritant les malades ont subi les affres de la pluie. Les agents soignants présents n’avaient plus d’autre alternative que de se réfugier sur les tables, fuyant ainsi les vagues d’eau qui déferlaient partout dans les locaux du centre de santé. Même des malades hospitalisés et les patients venus se faire soigner étaient obligés de subir le même spectacle que les occupants des lieux. Un tour effectué dans ce centre a permis de constater que de nombreux dégâts ont été enregistrés, bien sûr sans aucune perte en vie humaine. Néanmoins, du matériel de première nécessité et quelques instruments de travail ont été emportés par les vagues d’eau. Il a fallu au terme de cette violente pluie le secours des sapeurs pompiers et des éléments de la voirie de Porto-Novo assistés par les autorités municipales de la ville pour évacuer ce centre de santé ainsi que des maisons totalement inondées par les eaux. L’opération a duré toute la journée d’hier avant que les populations ne retrouvent le calme. Interrogé sur la situation, un cadre de la direction des services opérationnels de la ville a affirmé que les pluies de cette année sont intenses et que ce serait cette intensité qui n’a pas permis aux collecteurs d’eau réalisés un peu partout dans la ville de drainer correctement les eaux. Et ce serait le débordement de ces eaux qui a causé tout ce qu’on a vu hier dans la ville.
Déluge à Agata
Le cas plus ahurissant a été l’inondation du quartier Agata où toutes les maisons sans exception ont été inondées par les eaux de pluie. Même des camions garés ont disparu à un certain moment sous les eaux. Une situation qui requiert aujourd’hui l’assistance des autorités municipales et même du ministère de l’urbanisme pour sauver ces populations en proie à l’inondation.
Ismail Kèko