ORTB: Koupaki fait le tour de l’économie nationale

Le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination gouvernementale, Pascal Irénée Koupaki était hier l’invité de l’émission « Dossiers en main » co-animé par Maxime Ahotondji et Célestin Mara. Au menu de l’entretien, l’économie nationale sous toutes ses coutures.

Plusieurs dossiers ont été abordés par le ministre Irénée Koupaki au cours de l’émission « Dossiers en main ». Au nombre de ces sujets, la crise économique mondiale. Il estime que le Bénin subit aujourd’hui les contrecoups de cette crise avec son économie encore vulnérable. Pire, plusieurs autres crises s’étaient aussi manifestées. Il s’agit d’après Irénée Koupaki de la crise pétrolière de 2007, celle énergétique et alimentaire de 2008. Face à une telle situation, le gouvernement béninois a pris certaines mesures au nombre desquelles un plan de sécurité alimentaire, l’injection de liquidité dans l’économie, le financement de plusieurs projets. Le gouvernement avait également mis en place un filet de protection social qui a permis de mettre à la disposition des producteurs agricoles des intrants. Du coup, ceci a entraîné une augmentation de la production agricole nationale qui a permis aux populations de ne pas subir une inflation dans ce domaine. En ce qui concerne la gouvernance, le ministre Koupaki estime que beaucoup de pas ont été franchi dans la bonne direction. Il rappelle à ce propos que pendant 14 mois, ils se sont employés à assainir les finances publiques. L’une des implications de cet assainissement est l’augmentation de plus de 100 milliards de Fcfa qui a été notée au niveau de la masse salariale en trois ans.  Quant aux inquiétudes des bailleurs de fonds au sujet du niveau de l’endettement du Bénin, Pascal Koupaki la balaie de la main. Selon lui, le niveau d’endettement du Bénin est raisonnable puisque inférieur à 20% du Pib. Les journalistes ont voulu également savoir si l’exécution qui est faite du budget exercice 2010 pris par ordonnance ne donne pas raison aux députés qui avaient refusé de le voter. Sa réponse négative se fonde sur le fait qu’avec la crise et la baisse des recettes, certains projets au titre de l’année dernière ont été reconduits pour cette année. Le Bénin étant encore pleinement dans la crise, il faut donc être prudent dans l’investissement. Mieux, il explique que le gouvernement a décidé d’axer le développement sur les communes. Ainsi, aidés des cadres du ministère du développement, ces communes produiront leurs plans de développement qui seront mis au même diapason que la vision gouvernementale. Ceci afin d’impulser un véritable développement au plan national. L’ancien directeur de cabinet du premier ministre Adrien Houngbédji, a également montré au cours de l’émission que le gouvernement auquel il appartient travail pour le bien-être des Béninois. Ainsi, il affirme que 8 milliards ont été mobilisés pour financer des projets présentés par des jeunes. Le programme de micro crédit a déjà englouti 37 milliards au moins entre 2006 et 2009. 309 km de routes ont été construites, 293 autres en cours et 1800 de pistes rurales en cours. Il affirme aussi que 5070 points d’eau sont réalisés et bien d’autres infrastructures sanitaires.

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Sur le volet des privatisations, le ministre est resté dans la même logique en ce qui concerne Bénin télécoms, l’Ocbn, l’Onab, la Sobemap, la Sbee. Il s’agit pour le gouvernement d’impulser le développement à travers ces sociétés qui connaissent des contre-performances, des mauvaises gestions mais tout en préservant les emplois des travailleurs de ces structures. Il les uns et les autres de ce que rien ne sera fait contre l’intérêt des travailleurs et du pays d’autant plus que des gardes fours ont été mis à travers l’application stricte des textes en matière de privatisation.

Benoît Mètonou

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