Intervenant lundi dernier sur une station de radio internationale, l’international béninois Stéphane Sessègnon a déclaré, à propos de sa participation aux prochaines éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Guinée Equatoriale/ Gabon 2012, qu’il va réfléchir avant de prendre une décision.
Comme on le constate, les langues ont commencé à se délier au niveau de certains cadres de l’équipe nationale qui n’auraient pas du tout digéré la dissolution des Ecureuils du Bénin et de l’encadrement technique. Les critiques acerbes à leur égard les auraient beaucoup marquées. De plus, Stéphane Sessègnon et autres savaient qu’à un moment donné, on aurait besoin d’eux pour défendre les couleurs nationales. L’heure a donc sonné. La Fédération béninoise de football ( Fbf) aura du pain sur la planche pour convaincre et ramener à la raison les coéquipiers de Damien Chrysostome qui ont pris part à la dernière phase finale de la Can Angola 2010 . Aujourd’hui, le Bénin n’ a même pas une équipe nationale et un entraîneur ,à vingt cinq (25) jours du match Bénin # Burundi à Kouhounou comptant pour la première journée des éliminatoires de la Can2012. On continue de tourner en rond au niveau des responsables en charge de la gestion de la sélection nationale. Veulent t-ils mettre en place un collège d’entraîneurs comme ce fut le cas dans un passé récent? Tout porte à le croire.
Les faits et gestes le démontrent de jour en jour. Ou veut–on recruter Jean-Marc Nobilo comme sélectionneur national ? Il faut signaler que Sessègnon n’a pas manqué de fustiger la manière dont le football béninois est géré actuellement par les dirigeants de la Fbf. Cette sortie médiatique du Parisien a montré le degré de mécontentement au niveau des joueurs béninois évoluant dans les championnats étrangers. Alors que fera la Fédération pour résoudre cette situation ?
Roland Affanou
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