Les associations des professionnelles des médias ont organisé vendredi dernier, une cérémonie officielle d’hommages et de prières à l’ intention du journaliste Arouna Séidou, décédé il y a peu. C’était à la maison des médias en présence d’autres invités et des membres de la famille du défunt.
Arouna Séidou, communément surnommé « Grand – frère », dans la corporation, journaliste fondateur et éditorialiste de l’hebdomadaire « Le Baobab », ancien rédacteur en chef du quotidien « Le Matin », ancien secrétaire à la formation de l’Ujpb (Union des journalistes de la presse privée du Bénin), a tiré sa révérence le jeudi 14 octobre 2010, dans sa 46ème année. Au cours de la cérémonie d’hommage organisée à son intention vendredi dernier à la Maison des médias à Cotonou, l’Imam célébrant, a salué les uns et les autres pour cette initiative prise qui est une marque d’accompagnement positif de l’âme du défunt. Dans sa prédication, il a rappelé que chacun répondra de sa plume ou de son poste de responsabilité auprès de Dieu, un jour. Alfred Déguénonvo, compagnon et ami du défunt dans son témoignage, a reconnu en l’homme quatre qualités à savoir : la simplicité, l’esprit de justice, l’humilité et la sagesse. Il a ensuite retracé la vie de Arouna Séidou. Pour lui, il est important de militer lorsqu’on est dans la vie. Malik Gomina, Président du Conseil national du patronat de la presse et de l’audio-visuel (Cnpa) en accord avec les autres membres a offert 500.000 francs à la famille du défunt pour assurer l’éducation de ses enfants. Agapit N. Maforikan, ex conseiller à la Haac, a rappelé la franchise qui caractérisait le défunt. Le représentant de la famille en la personne de Gounnou Sina, oncle du défunt et ancien ministre de la réforme administrative et institutionnelle (Mrai), a remercié tous ceux qui se sont mobilisés pour soutenir la famille depuis son décès et a exhorté tout le monde à continuer de prier pour Arouna Séidou. Le représentant du gouvernement et ancien collègue du défunt Amidou Adamou ; directeur de cabinet du ministère de la réforme administrative et institutionnelle (Mrai) a souligné que le défunt était un passionné des débats d’idées et aimait donner des conseils à ses proches. Pour Edouard Loko, vice président de la Haac, Arouna Séidou était un combattant de la liberté de la presse et un vieux compagnon de lutte.