Réfléchir sur le parcours et le rôle des femmes dans les secteurs vitaux du développement au Bénin et jeter les bases d’une véritable nouvelle prise en compte du genre dans le développement du Bénin. Tel est l’objectif principal de ce premier forum parlementaire qui s’ouvre ce jour au Cncb de Cotonou, organisé par l’Assemblée nationale à travers le Réseau des femmes parlementaires et l’Ambassade Royale du Danemark avec l’appui de la Capan (Cellule d’analyse des politiques de développement de l’Assemblée nationale) sur le thème « femmes et développement du Bénin : 50 ans après l’indépendance ». Durant deux jours, une centaine de participants constitués de parlementaires, de femmes leaders, de réseaux et Ong œuvrant pour la promotion de la femme, de personnalités de l’administration centrale, de services déconcentrés, de maires et conseillers communaux, du personnel parlementaire de sexe féminin et de personnes ressources, vont mûrir leurs réflexions autour des différentes communications qui leur seront présentées. Entre autres sujets qui seront abordés, les actions de promotion et la prise en compte du genre dans le développement du Bénin. Puisque, il est aisé de constater que les femmes sont quasi exclues des secteurs vitaux de la vie politique, économique et sociale à tous les niveaux de décision au Bénin, et ce depuis les indépendances jusqu’à nos jours. Ainsi, elles participent très faiblement au développement du pays. Trois communications seront délivrées à savoir : « état des lieux de la participation des femmes au développement du Bénin des indépendances à nos jours » présentée par Yvette Onigbon Doubogan, « les mécanismes juridiques et institutionnels pour la participation des femmes au développement du Bénin : forces, limites et perspectives » par Moise Lalèyè et « la discrimination positive : un mécanisme de promotion de la femme béninoise » par Virgile Akpovo. Aussi, au cours d’un panel, des témoignages seront faits par dames Anne Sica Adjai, Rafiatou Karimou, Huguette Akplogan Dossa et Marina d’Almeida Massougbodji.