Les victimes appellent le gouvernement au secours
Les Béninois vivant dans la ville de Pointe Noire au Congo sont désemparés. Car, depuis hier, ils ne savent plus où donner de la tête. En effet, c’est hier qu’est arrivé à expiration l’ultimatum à eux donné par le gouvernement congolais. Essentiellement des pêcheurs, ces Béninois ont élu domicile au bord de la mer où ils mènent leurs activités.
Certains d’entre eux résident dans ce pays depuis près d’un demi-siècle. D’autres moins. Cependant, ils ont pu construire des habitations en matériaux précaires comme définitifs. Leur cité abrite près de cinq mille (5.000) âmes. Leurs enfants sont scolarisés dans les environs. Autrement, toutes leur vie est organisée autour de la mer. Mais aujourd’hui, ils sont sommés de déguerpir. Par contre, aucun autre emplacement ne leur est octroyé. Du coup, ils désemparés puisque ne sachant comment faire. Telle que la situation se présente, ces Béninois qui sont allés faire fortune au pays de Sassou N’Guesso se retrouveront dépourvus de tout bien. Leurs maisons seront détruites, leurs barques saisies ou aussi détruits et leurs filets jetés dans les barques à ordures. Ou encore, ces biens profiteront aux Congolais, comme ce fut le cas au Gabon. En somme, on est en face d’une situation de rapatriement qui ne dit pas son nom. Ne sachant donc plus à quel Saint se vouer, ces Béninois appellent le gouvernement de leur pays au secours. Ils demandent à ce que le président Boni Yayi puisse plaider leur cas auprès de son homologue congolais afin qu’ils puissent avoir la paix. Selon les informations recueillies, le Consul du Bénin au Congo est à pied d’œuvre pour régler la situation. Cependant, le gouvernement ne devrait pas rester en marge d’une telle situation. Si toutefois des démarches étaient menées, il importe que le ministre Jean-Marie Ehouzou et ses diplomates montent au créneau pour apaiser ces Béninois en détresse et leurs parents qui sont au pays. Ils ne sont pas moins Béninois que ceux qui sont au Bénin. Donc, il est souhaitable que diligence soit faite.
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