La première dame Chantal Yayi dans le viseur des Ouidaniens

La ville d’origine de la première dame se trouve être très défavorisée en matière d’infrastructures socio communautaires. Beaucoup croyait qu’avec l’avènement du changement, le régime yayi allait corriger cette situation préoccupante imposée à cette ville pleine d’histoires. Mais jusqu’à la veille des prochaines échéances, rien n’y fit. La population de cette région pointe du doigt Chantal de Souza yayi qui n’a rien fait pour embellir la cité de Ouidah. La capitale économique du Bénin a déjà connu plusieurs réalisations d’infrastructures, estimées à des milliards de francs sous le changement. On peut citer entres autres la réalisation de deux « passages à niveau », l’échangeur  de Godomey qui est en cours de réalisation et devra, selon le maître d’ouvrage être livré dans les tout prochains mois. Toujours dans son programme de modernisation des principales villes du pays, plusieurs bâtiments d’utilité publique ont été construits. Il s’agit par exemple de la cour d’appel de Cotonou, de Parakou et biens d’autres infrastructures. Mais chose curieuse, la ville de Ouidah point d’ancrage du commerce triangulaire et terre de vodoun n’a bénéficié d’aucune attention de la part de Boni yayi. Pas du régime un seul ouvrage qu’on peut inscrire à son actif. En 5 ans de gestion du pouvoir, Ouidah n’a pas bénéficié d’un seul kilomètre de route construit. Pas de tribunal ni de commissariat  digne du nom. Le bureau qui tient lieu du siège de Ptt, actuel Bénin Télécoms Sa n’est que l’ombre de lui-même. Situé à environ 40km de Cotonou, Ouidah ne dispose même pas de station service pour le ravitaillement en carburant et autres produits pétroliers. Pire, la route Cotonou-Pahou qui s’ouvre sur cette ville, reste dans un état de décrépitude avancé où les usagers subissent de façon quotidienne le calvaire du fait des nombreux nids de poules qui la jonchent. Disons simplement des nids de bœufs.

Chantal de Souza yayi dans le collimateur des Ouidaniens

Cette marginalisation rend du coup la commune de Ouidah enclavée, est mise sur le coup du premier Magistrat, qui selon les natifs de cette ville fait de la région le dernier de ses soucis. Bien plus, c’est la première dame Chantal yayi de Souza qui est pointée du doigt. Pour les populations, Chantal yayi native de cette région et en tant que l’épouse du président de la république n’a rien fait pour donner un nouveau visage à Ouidah qui dans son état actuel fait la honte du pays. Pire son époux aurait discuté au début de son mandat la symbolique clé de la ville avec le maire. Ce qui en son temps a laissé des mauvais souvenirs, qui sont restés depuis lors dans la mémoire collective. Tout Ouidah avait mis son espoir sur l’actuelle 1ère dame du pays qui, dit-il allait pouvoir avec le « bâton du changement » corriger les erreurs de ces ex homologues Rosine Vieyra et Marguerite Kérékou (toutes originaires de Ouidah). Ces derniers devront garder leur mal en patience. Ce faisant  la population se dit déçue du sort réservé à leur localité et menace de le manifester dans les urnes aux prochaines joutes électorales.

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Par ailleurs plusieurs grands chantiers ont été ouverts à travers le pays. Mais le gouvernement n’a eu le flair de se donner une priorité. A quoi bon se doter trois échangeurs pour la seule ville de Cotonou alors que la voie inter état Cotonou-Lomé est dans un état de dégradation très avancé ? Se demandent les Ouidaniens qui disent attendre de pied ferme la 1ère dame en campagne pour la réélection de son époux en 2011. A bon entendeur!

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