Abdoulaye BIO TCHANE à la presse après le dépôt de son dossier à la CENA

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’acte que vous venez de poser ?

Je tenais vraiment à être candidat. Le 04 janvier passé, j’ai fait une déclaration solennelle. J’ai essayé d’expliquer à travers  tout le pays, le sens de ma démarche au-delà de ce que j’ai fait le 04 janvier. Et là, je crois que l’acte est également fondateur de mon ambition qui s’affiche à travers le dépôt ma candidature. Je tenais à le faire moi-même pour montrer que l’acte est solennel, volontaire et délibéré. Il n’y avait pas lieu de le laisser faire par quelqu’un d’autre. J’ai des amis qui sont très compétents et qui m’ont aidé à rassembler mes pièces.

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Je viens du terrain, du Bénin profond. J’ai vu et entendu des choses qui me donnent beaucoup d’espoir. Les jeunes et les femmes ont parlé et j’ai compris que mes concitoyens ont des attentes et elles sont nombreuses.

Quelles sont vos appréhensions par rapport au processus électoral et la LEPI ?

Ecoutez ! Moi je m’en tiens à ce qui a été retenu officiellement. La CENA nous dit que la date est maintenue tandis que le gouvernement dit quant à lui que la date est réaliste. Je prends acte et en attendant, j’accomplis les formalités conformément à cette date. Il faut que chacun joue sa partition. La mienne est de déposer mon dossier et ce, conformément à la loi et aux propositions des institutions qui ont la responsabilité des élections. C’est ce que j’ai fait. Pour le reste, nous aviserons, vous et moi le moment venu.

M. Abdoulaye BIO TCHANE, après votre élection, que pensez-vous faire à l’endroit des déposants grugés par les structures illégales de placement d’argent ?

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Bien ! Je pense qu’il faut poser la question au gouvernement actuel qui a eu beaucoup de responsabilités dans la gestion de ce dossier. D’abord dans la gestion avant crise, pendant et l’après crise.

Le régime actuel dispose suffisamment de temps pour rembourser les pauvres populations qui ont été victimes de cette arnaque. Et je crois qu’il doit le faire. Car mon intime conviction est que le gouvernement doit rassurer les nombreux épargnants spoliés. Ils  sont plus de 300.000 pour un montant qui dépasse 300 milliards de francs. Ce remboursement doit commencer aujourd’hui et non après les élections.

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