Les événements en Côte d’ivoire se sont enchaînés ces dernières semaines. De la fermeture des banques occidentales, notamment les filiiales de la Société générale et de BNP paribas (deux banques françaises installées dans le pays), à la nationalisation forcée de ces dernières par Laurent Gbagbo toujours aussi déterminé à conservé le pouvoir. Mais si son rival faisait montre d’une sérénité non moins remarquable au début, l’impatience de prendre les rênes du pays a pris le dessus ces derniers jours. La pression économique s’accentue contre Gbagbo qui se défend comme un beau diable, sacrifiant au passage la vie de ces citoyens qui ont pour malheur de soutenir le candidat de l’étranger.
Des chefs d’Etats envoyés par l’UA pour tenter une ultime résolution de la crise en proposant des solutions contraignantes aux deux parties sont arrivés hier dans la capitale. Blaise Compaoré initialement annoncé, a du renoncer à ses ambitions suite à l’hostilité répétée des ivoiriens du camp Gbagbo, qui n’ont pas souhaité le voir dans la délégation des présidents, l’accusant de favoritisme envers le camp Ouattara. Pour l’instant les affrontements s’accentuent entre les deux camps, et le pays est bel et bien au bord de la guerre civile.
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