Elimination des Ecureuils: le ministre Kérékou invité à prendre ses responsabilités

Un  flou est entretenu par  les  autorités  en charge  du sport  au niveau du choix  du sélectionneur qui  sera à la tête  des Ecureuils du Bénin. Le ministre  de la jeunesse  des sports et des loisirs Modeste Kérékou  a un grand rôle à jouer pour le règlement  de la  crise  qui  secoue depuis quelques temps le staff technique. La situation  qui prévaut actuellement dans l’environnement immédiat  des Ecureuils du Bénin  doit  être prise très au sérieux par le ministre de la jeunesse des sports et des loisirs, Modeste Kérékou. Depuis quelques jours  on note une hésitation  du ministre des sports qui ,selon  certains férus  du cuir rond  se laisse  dominer  par  le président Anjorin  Moucharafou  qui  fait feu  de tout bois  pour imposer  ses  points  de vue. Le cas  récent  est celui  du  sélectionneur  national  qui  devait conduire, le 27 mars dernier  à  Accra au Ghana ,les  Ecureuils du Bénin  pour disputer le match contre  les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Au  moment  où le ministre Kérékou portait son choix sur Dénis Goavec  pour être  au chevet  de l’ équipe, Anjorin de son côté a posé son véto  mais  il  a porté son  choix sur l’entraîneur national  adjoint  Fortuné Glèlè . Au finish, c’est lui qui s’est imposé au ministre. Le  résultat, tout le monde le connaît. C’est  la déception totale chez les  supporters béninois qui ont effectué massivement le déplacement  du Ghana pour pousser la  sélection nationale à la victoire. Mais à la  fin  du match, c’est   le découragement et la déception. Pour permettre aux Ecureuils de remporter  les trois  dernières rencontres  des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Gabon /Guinée Equatoriale 2012, l’autorité en charge  du  sport doit prendre ses responsabilités. D’abord il faut que  Dénis Goavec et Fortuné Glèlè conjuguent leurs efforts  pour une bonne préparation  de l’équipe nationale avec une feuille de route concise, claire, cohérente et  précise. Ensuite, le statut  de Dénis Goavec doit être éclairci par le ministre des sports. Enfin, l’union  sacrée  autour de la  sélection nationale doit être le sous –bassement qui  favoriserait une éventuelle qualification  pour la quatrième fois de son histoire à une phase finale de la Can. Cette union sacrée a été la force  des trois  qualifications du Bénin  respectivement pour les Can 2004 en Tunisie, 2008 au Ghana et 2010  en Angola.

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