Face à une situation postélectorale très tumultueuse, le Président de l’Ong Alcrer a décidé de sortir de son mutisme. Il s’est à travers un point de presse prononcé sur cette situation sans cacher son indignation pour des réclamations fantaisistes qui pourraient s’y on en prend garde acheminer vers la Cour. Fidèle à la tradition de l’organisation, qui est celle de l’enracinement de la démocratie et la restauration de l’Etat de droit, le Président de l’Organisation non gouvernementale Association pour la lutte contre le racisme l’ethnocentrisme et le régionalisme a dans un point de presse donné ce mardi au siège de l’Ong, passé en revue la situation postélectorale que traverse le pays. Dans sa présentation liminaire, Martin Assogba s’est penché sur la gestion de l’après élection qui selon lui est très tumultueuse. Il souhaite que les acteurs politiques quel qu’ils soient ajoutent la dimension spirituelle a toutes leurs actions afin que le peuple traverse sans heurts cette période postélectorale. Pour le conférencier, l’élection présidentielle a été préparée dans une atmosphère pas correcte car les éléments de transparence n’étaient pas prêts avant le scrutin. En effet, il pense que ceux parmi les candidats à l’élection qui refusent déjà la déclaration de la Cour apportent les preuves contraires. Le Président de l’Ong et les siens préviennent par la même occasion tous les candidats qu’ils n’accepteront pas des réclamations fantaisistes. Ils optent pour des contestations légales. Par ailleurs, le conférencier ne veut pas vivre au Bénin une réédition du scénario Ivoirien dans les prochains jours puisque les indicateurs sont très alarmants. Il faut que la Cour Constitutionnelle réagisse promptement aux demandes des requérants a-t-il ajouté avant d’appeler la jeunesse à ne pas accepter d’être des chaires à canon, elle qui est diplômée et sans emploi.
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