Conférence de presse de Sèhouéto au sujet de l’affaire Vodonou: « Nous allons résister à la dictature de Yayi »

C’est la salle de conférence de l’hôtel Dako 1er à Bohicon  que l’honorable Sèhouéto a choisie samedi dernier, pour passer au peigne fin le dossier Vodonou Désiré et mettre l’opinion publique au parfum de « l’autre face de la tactique du gouvernement Yayi pour tout régenter dans le pays ». Entouré de certaines personnalités de l’Union fait la Nation dans la zone, l’élu de la 24è circonscription électorale a, durant une heure d’horloge, décrypté la dernière décision de la Cour constitutionnelle au sujet de Monsieur Désiré Vodonou. Pour l’honorable Lazare Sèhouéto, ce qui s’est passé avec le député Désiré Vodonou s’appelle simplement de l’« injustice ». Pour tout commencer, il a d’abord tenu à expliquer aux hommes de médias présents, que les dernières élections présidentielles dans notre pays ne sont ni plus ni moins qu’un « braquage électoral ». Passé cette étape des élections, le Chef de l’Etat tente, selon le conférencier, d’instaurer une « dictature » qui régnera en maître dans le pays. Et pour prouver tout cela, il se sert des faits de l’actualité récente : « Tenez, les signataires des deux recours adressés à la Cour constitutionnelle n’existent même pas. Les familles concernées sont d’ailleurs montées au créneau pour dire qu’elles ne connaissent pas ces personnes. La volonté du chef du moment vaut la loi », a-t-il expliqué. Abordant ensuite le volet des listes électorales, il remarque : « Bien qu’il y ait une loi, on ouvre quand le chef veut. » L’honorable pense que « cette décision de la Cour, c’est l’autre face de la tactique du pouvoir en place pour tout régenter ». Il poursuit en faisant remarquer que « la Cour vient de rejuger un dossier déjà jugé par feue Ouinsou ». Et alors, il pense que « la Cour n’est pas là pour priver les citoyens de leurs droits civiques. Désiré Vodonou n’a jamais été condamné définitivement et l’affaire est toujours devant la Cour de cassation. Nous évoluons ainsi vers la confusion des pouvoirs ». Pour l’honorable Sèhouéto, le « crime » profiterait à certains de ses concurrents aux élections législatives qui passent sur des chaînes de radio pour défendre cette décision de la Cour. « Nous allons résister à cette dictature qui s’installe dans notre pays. Vous, hommes des médias, prenez votre part du combat. On peut nous tuer. Il en restera toujours un pour continuer le combat », à lancé pour finir le député de Zogbodomey.  

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