La compagnie «Yémanlin» crée «Tangnin Lèko»

(Le Vcd bientôt disponible)

«Tangnin Lèko», le premier vcd que lance en avril prochain la compagnie «Yémanlin» est une œuvre qui met un accent particulier sur la valorisation de la femme. Les conséquences néfastes du mensonge et la manifestation de Dieu, sont d’autres sujets abordés au cœur du produit.

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La compagnie «Tangnin Lèko». Une troupe de théâtre restée longtemps dans l’ombre. Du moins, une compagnie dont les œuvres ne sont pas encore sur des supports électroniques mis à la disposition du public, outre ses prestations en live. Avec les instants de distraction théâtrale qu’elle offre à la population d’Abomey-Calavi par moment, ses fans n’ont jamais cessé d’exprimer le besoin de revivre ces minutes, chacun seul dans les murs de son salon. Raison de sa prochaine sortie en vidéo-cd, la première.

 

«Yémanlin» lance le 30 avril prochain, son premier Vcd inspiré de la société notamment la vie dans les familles. En prélude au lancement officiel prévu à la maison du peuple de la commune d’Abomey-Calavi, Achille Agossou alias « Dah Kpomanyi-Ahi » président de la compagnie et Vice-président de l’Association pour la promotion et la protection des artistes du Bénin (Appab-Bénin) dévoile le contenu de la pièce en ces thèmes : «Tangni lèko », relate l’histoire d’un couple qui, après une longue période de fiançailles a décidé de se marier. Les problèmes de famille ont commencé pour ce jeune couple après la réaction du “ Vigan ” qui réclamait l’un des plus beaux pagnes de la dot. N’eut été la manifestation du Saint Esprit à travers les chrétiens, ce couple ruiné, affaibli et ébranlé serait une victime de plus des pratiques maléfiques. Après l’intervention des chrétiens, la tante “ Tangni Kpèssè ” anéantie, s’est fait baptiser et le couple a retrouvé la paix et la vie normale. »

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C’est une pièce pleine de leçons, aux dires du comédien. A travers “Tangni lèko”, nous pouvons retenir trois messages, affirme-t-il. «D’abord la valorisation de la femme. Je voudrais dire aux hommes que la femme n’est pas une marchandise qu’on peut acheter sans connaître son origine. Ensuite, les conséquences néfastes du mensonge et enfin la manifestation de Dieu.», a-t-il expliqué.

Compte tenu de la demande du peuple, cette première production phonographique de la compagnie «Yémanlin» aurait pu être mise sur le marché depuis peu.  Seulement, à en croire, Dah Kpomanyi-Ahi, plusieurs difficultés ont été la source de cette attente qui a tant durée. « C’est étonnant que ce soit maintenant que je m’engage dans la production du premier Vidéo-cd de ma compagnie. »

Au nombre de ces difficultés, il n’exprime ici, que ceux d’ordres financiers. « Permettez-moi de vous parler seulement des difficultés financières. Vous savez, au Bénin, avant de bénéficier de l’aide de quelqu’un, il faut se transformer en prédicateur et traduire ses requêtes en bonne nouvelle. On gagne quand on a la chance, mais dans le cas contraire, la demande est rejetée. » Et pour cause ! « Ceci s’explique d’une part, poursuit le comédien, par la mauvaise volonté des acteurs en charge de la culture et de nos sponsors et d’autre part, par les cas de dupes dont sont victimes nos partenaires de la part de mes amis artistes». En dépit de ce second cas le comédien et cinéaste Dah Kpomanyi-Ahi invite les autorités politico-administratives ainsi que les sponsors à toujours l’accompagner dans sa carrière d’artiste afin qu’il puisse avoir les moyens nécessaires pour contribuer véritablement au développement de la culture béninoise, et par conséquent au développement de la nation béninoise. «Le meilleur reste à venir», a-t-il annoncé.

Ce meilleur, c’est le fruit de ces expériences acquises depuis son enfance à ce jour. C’est du moins d’après l’histoire qu’il raconte sur le début de son entrée dans le monde du 4ème art. «C’est depuis mon enfance que les gens m’appelaient comédien d’après mes manières de faire, de parler et autres. C’est ce qu’a dit ma mère. Mais c’est à partir de la classe de 5ème que j’ai commencé par réveiller ce génie créateur artistique qui é sommeillait en moi.» Et il a su concilié étude scolaire et ses recherches artistiques qu’il considère comme les principales activités de ses heures de distraction.

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