Législatives: l’argent divise à la Cena

Les présidents des commissions électorales départementales (ced) du Bénin ont organisé, lundi dernier à l’Auditorium de la Maison des Médias une conférence de presse au cours de laquelle  ils ont informé l’opinion publique aussi bien nationale qu’internationale sur les tenants et aboutissants de la crise existant entre la Céna et ses bras actifs. Une crise qui hypothéquerait la tenue effective des législatives prévues pour le 30 avril 2011. Faire la lumière et toute la lumière sur les causes réelles de la crise dans laquelle sont engagés les Ced, les Cec et les Cea. Voilà l’exercice auquel s’est donné le porte parole des Présidents des commissions électorales départementales du Bénin Sylvain Djogbéhouè. Dans son mot liminaire, l’homme, le visage cerclé de ses lunettes a tenu à  rappeler  la bonne l’ambiance dans laquelle s’est déroulée l’élection présidentielle du 13 mars 2011, avant d’énumérer les raisons qui ont motivé la crise. Notamment le refus catégorique de la Céna de mettre à la disposition de ses démembrements immédiats l’entièreté du budget des élections. A cela, il faut ajouter les discriminations notées dans le paiement des primes indemnités et dotations des membres de la Céna et ceux des commissions électorales départementales. «C’est de la pure injustice qu’il est question dans le budget de fonctionnement que les membres de la Céna se sont donné au détriment de leurs collègues des démembrements confinés dans le dénuement», s’exclame le conférencier. A titre d’exemple, il note que pendant qu’un membre de la Céna perçoit par jour pour dotation en carburant pour son fonctionnement la somme de 12.000 F.cfa, son collègue membre de la Ced est à 2000 F.cfa. Il a fait souligner aussi que les membres de la Céna dans leur budget de fonctionnement se sont octroyés chacun des primes de travaux de nuit et de risques de montants respectifs de deux millions cinq cents mille (2.500.000) FCFA et de trois millions cinq cents mille (3.500.000) FCFA pendant que pour leurs collègues des démembrements notamment ceux des Ced et Cec en contact permanent avec les populations aucun montant n’est prévu à leurs budgets. C’est étonnant martèle t-il car les risques pendant les élections ne se prennent pas à Ganhi  dans des bureaux climatisés. Si certaines dotations ont été déjà prises en compte, il reste que les doléances soulevées ne sont pas encore résolues et constituent,  selon le conférencier la pierre d’achoppement entre l’institution et ses bras actifs. La conférence des présidents met en garde contre toute manœuvre indigne et menace de mettre dans les toutes prochaines heures sur la place publique avec documents à l’appui, les divers marchés qu’ils se sont octroyés ainsi que les chiffres des commissions qu’ils ont perçues indûment auprès des prestataires. Le goulot d’étranglement reste toujours non levé et pourrait mettre en péril la tenue des législatives. C’est pourquoi ils en appellent à l’arbitrage du chef de l’Etat, car l’esprit de justice et de prospérité partagée ne doit pas être l’apanage d’un seul clan dans le pays.

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