Législatives: le transfert du matériel sensible aux Ced en souffrance

Bénin – A 72 heures de la date prévue pour la tenue des élections législatives, les démembrements de la Céna attendent toujours de recevoir le matériel électoral alors qu’ils sont disponibles et disposés à travailler. Cette situation mérite qu’on n’y fasse toute la lumière afin de connaitre qui en sont les responsables. La commission électorale nationale autonome semble à quelques jours du scrutin législatif déroger à sa tradition, celle de tout mettre en œuvre pour que les échéances prochaines se déroulent de façon apaisée, sans heurts et dans le délai requis. Cette entorse au programme de l’institution suscite tous les débats et curiosités et mettrait à rudes épreuves la volonté du Président de la Céna à lever tous les obstacles pour un bon déroulement de l’élection. Ce retard dans le transfert du matériel sensible pourrait contraindre les commissions électorales départementales à une organisation bâclée du vote dans les différents départements du pays, vu le délai très court dont ils disposeront à leur tour pour servir leurs collègues qui sont dans les arrondissements et les quartiers de villes ou de villages. En effet, il faut souligner que le bras de fer entre la Céna et ses démembrements (bras actifs) aurait sa part sur cette menace du processus électoral. Si certains milieux politiques expliquent la faiblesse de leurs résultats électoraux lors de la présidentielle par le processus électoral très flou, d’autres y trouvent dans ce même processus leurs chances de réussite. Cette situation risque de connaitre une réédition si rien n’est fait pour pallier cet état de chose qui vicie l’actualité politique déjà marquée par de vives polémiques sur la question du fichier électoral. La Céna sur la question du transfert du matériel sensible, à inviter les hommes des médias hier mardi pour leur faire le point avant même le transfert a-t-on appris de sources dignes de foi. Mais à la grande surprise des journalistes, les membres de la Céna ont fait défection laissant groggy les professionnels qui sont rentrés chez eux avec plumes, micros et caméras sans rien eu comme informations. L’attitude de la Céna serait alors fonction du type d’élection qu’elle veut organiser, truquée ou transparente? Et la question reste posée.

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