Point des préparatifs des législatives: ce qu’il faut retenir

Après le démarrage de la campagne électorale le 14 avril 2011, suite à la décision n°115/Céna-2011/RC, le Président de la commission électorale nationale autonome (Céna) a fait à la presse locale le point des préparatifs des élections législatives au siège de l’institution sise aux encablures du centre commercial de Ganhi à Cotonou. Cinq points étaient à l’ordre du jour de cette conférence de presse animé par le Président Joseph Gnonlonfoun. Notamment le calendrier électoral ; les concertations avec les partis politiques ou alliances de partis politiques ; la séance de travail avec la Cps-Lépi Miréna sur le fichier électoral ; les revendications des démembrements de la Céna et la mission des coordonnateurs de la Céna. A chaque étape, le conférencier donne les détails nécessaires sur les actions jusque là menées par la Céna. Ainsi, en ce qui concerne le calendrier électoral, il a insisté sur la date du 30 avril, date à laquelle le corps électoral a été convoqué. Pour finir à ce niveau, il pose les conditions dans lesquelles les réunions électorales doivent être organisées. Elles sont libres et ne peuvent se tenir sur les voies publiques au risque d’entraver la circulation des personnes et des biens et qu’elles sont interdites entre 23 heures et 07 heures pour assurer la tranquillité des populations. Les autres points ont été eux aussi respectivement détaillés par le conférencier. On peut retenir entre autres la réalisation du spécimen des bulletins uniques pour les dix neuf formations agréées dans le cadre des concertations avec les partis. Il en résulte de la séance de travail avec la Cps-lépi que les votes par dérogation de la loi du 4 mars n’auront plus droit de cité. Quant aux revendications, des discriminations positives ont été observé et les coordonnateurs départements vont expliquer la répartition de ces primes et avantages aux intéressés a souligné le conférencier. Pour finir il a passé en revue les décisions issues de la plénière du 15 avril 2011, notamment la mission des coordonnateurs départementaux avec pour instruction d’informer de la nécessité de faire montre de réalisme  dans la formulation de leurs revendications étant entendu que les dépenses pour les élections constituent des dépenses de souveraineté.

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