Brouille au sein de la majorité présidentielle

(Le tardif réveil de Sylvain Zohoun) Un différend opposerait actuellement les 2ème et 3ème candidats de la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de la 16ème circonscription électorale (du 7ème  au 13ème arrondissement de Cotonou) après que la Céna ait rendu  public les résultats provisoires. Dans ce différend, la Cour est conviée  à faire toute la lumière afin de fixer chacun des protestataires sur le sort qui est le sien.

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La majoritaire présidentielle enregistre déjà des contestations en son sein à la suite de la proclamation des résultats provisoires vendredi dernier par la commission électorale nationale autonome.  Le positionnement des candidats Tossou Emile et Zohoun Sylvain sur la liste Fcbe de la 16ème circonscription serait à l’origine des dites contestations. Sylvain Zohoun le troisième sur la liste aurait refusé de reconnaitre après les résultats Emile Tossou comme le deuxième de la liste vu que ce dernier a pu franchir l’autre bout de la rive lui permettant de siéger au parlement. Il serait toutes proportions gardées le deuxième député que le camp politique de Boni Yayi a récolté dans cette circonscription électorale. La contestation de Sylvain Zohoun relève de l’utopie et devrait normalement être faite avant même le scrutin législatif. Ce contestataire est venu trop tard dans un monde trop vieux puisque la Cour constitutionnelle à moins qu’on en abuse ne traite plus des recours liés au positionnement sur les listes après les consultations électorales. Sylvain Zohoun s’est alors réveillé tardivement et on dirait qu’il n’a pas eu connaissance de la liste avant le vote. En effet, cette erreur de positionnement dont il se sert comme motif de contestation devrait être corrigée avant même que la Cour ne valide les différentes listes en compétition. Ce qui n’a pas été faite parce qu’il était sûr que tous les candidats de la liste y compris lui-même iraient sans condition au parlement au décompte final. Devant cette réalité des urnes difficiles à supporter, le contestataire menace d’intenter une action en rectification de positionnement pour réclamer la place qui est la sienne. Ce qui ne sera pas du tout facile. Il ferait mieux de garder son mal en patience pour les prochaines échéances en laissant son coéquipier briguer cette mandature. La Cour dans cette affaire a tout intérêt à jouer le rôle qui est la sienne sans partie afin de faire la lumière. Elle devrait annulation toute contestation postélectorale liée au positionnement et la considérée de nulle et de nul effet.

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