Crise à de l’Un: le symbole du roi Guézo en souffrance

L’ambiance qui règne actuelle au sein de la plus grande formation politique de l’opposition s’écarte peu à peu des fondamentaux que ses ténors se sont imposés, notamment le respect contre vents et marées du symbole de la jarre trouée du roi Guézo. La crise prend une ampleur inquiétante de jour en jour, au point où les esprits incrédules prédisent déjà sa mort prochaine.

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«Les fils de Danxomè ne s’entendront jamais». Cette parole prophétique du roi Béhanzin d’Abomey semble justifier la situation de crise qui secoue l’Union fait la nation, avec à la clé des coups bas entre partisans de même alliance. «Ce qui nous unis est plus fort que ce qui nous divise», tel est le slogan scandé par les ténors de la nouvelle union, constituée en partie d’adversaires politiques qui s’étaient joués en d’autres circonstances d’indélébiles coups politiques. Ils ont décidé de se mettre ensemble et de rester soudés quels que soient les situations. La détermination était perceptible avant et après la rencontre de Bohicon ou les bases de l’Union ont été a jetées. Les détracteurs donnaient libre cours à la critique et les adhérents se faisaient compter par milliers. Les actions se multipliaient en leur sein. Les plus visibles étaient les marches de protestation contre l’arrestation arbitraire du Maire de la commune de Dangbo, le sieur Clément Gnonlonfoun, et l’instrument d’arbitrage des élections qu’est la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Le symbole du roi Guézo n’a pas donc été respecté par les partis ou alliances de partis composant ce regroupement politique qui pourtant était parti sur de bonnes bases. Les indicateurs sont alarmants, le groupe est au bord du gouffre et si des mesures hardies ne sont pas prises à temps, il risque de s’effondrer. En effet, le groupe a essuyé à ses débuts une insulte des gens de la mouvance qui voulaient en savoir auprès des ténors de l’union celui ou ceux qui ont troué la jarre. Cette insulte a été perçue comme un crime de lèse majesté au point où le Président Boni Yayi a dû présenter, en personne, ses excuses aux rois et aux princes de la cité d’Abomey. Par ailleurs, à cette guerre fratricide que se livrent les ténors de l’Union fait la nation et l’attitude étonnante de la Renaissance du Bénin, il faut aussi ajouter la réaction peu affirmative de Houngbédji en ce qui concerne la méthode rotative de gouvernance retenue entre eux. L’histoire va une fois encore rattraper certains ténors de l’Union qui ont choisi de laver leur linge sale dehors. Le symbole du roi aura été bafoué par ces derniers et le peuple les attend au carrefour, oui au grand carrefour.

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