Longtemps susurré dans la presse, l’équipe gouvernementale du Chef de l’Etat a été mise en place. Par cet acte, le Président de la République s’est entouré d’anciens et nouveaux collaborateurs et de quelques incontournables et fidèles serviteurs. Boni Yayi a mis fin vendredi dernier aux bribes d’informations et aux supputations hasardeuses longtemps agitées ça et là. Et pour cause. Il a levé définitivement le coin de voile sur le premier gouvernement de son deuxième quinquennat.
Après avoir vidé la cohorte des conseillers et chefs de mission qui peuplaient son palais, il a procédé sans grande concertation au casting ayant conduit à une équipe ramassée de 26 ministres dont 21 nouveaux et 5 anciens. Un des anciens ministres en la personne de Pascal Irénée Koupaki est arrivé au sprint final avec le portefeuille du premier ministre.
Et on se demande si l’équipe, dont la composition alimente déjà toutes les conversations et rumeurs, est celle dédiée à l’idée annoncée de refondation de la gouvernance du pays. Des 5 anciens ministres qui sont restés avec Boni Yayi, trois (3) ont maintenu leurs portefeuilles ministériels, notamment les ministres François Abiola de l’enseignement supérieur, Kogui N’douro, chargé de la défense nationale et Réckya Madougou de la micro finance. Les deux autres qui sont restés ne sont pas maintenus à leur ancien poste.
Il est à faire remarquer que le locataire du Palais de la Marina (présidence de la République) a respecté ses engagements antérieurs, c’est-à-dire la réduction de l’équipe gouvernementale (comparée à la précédente) pour tenir compte de la volonté de l’homme de réduire le train de vie de l’Etat aux moyens déjà limités et le respect du principe du genre (avec huit femmes dans les nouveaux ministres) et de la parité.
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