Réunis hier au palais des gouverneurs à Porto-Novo pour la poursuite du processus de mise en place des organes de l’institution parlementaire, les députés de la 6è législature n’ont pas pu accorder leurs violons à propos des différents groupes parlementaires à désigner avec leur président et le nombre de députés constitutifs.
Durant toute la journée d’hier rien n’a pu concrètement être fait. Le président de l’Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago, une fois installé à l’hémicycle pour les travaux, a demandé à ses collègues, de chaque camp politique, à venir déposer leur proposition. Mais avant cela, le président Nago a proposé à ses collègues une suspension de deux heures afin de permettre aux groupes parlementaires en gestation de préparer convenablement leur déclaration politique. N’étant pas d’accord avec cette proposition, des voix se sont élevées pour demander d’éviter des travaux de nuit comme on en a l’habitude au parlement. Et bien évidemment, les députés et de la mouvance et ceux de l’opposition n’étaient apparemment pas prêts. Aucune liste, ni aucun nom de groupe parlementaire n’a été déposé sur la table du président Nago. Ainsi, le président Nago n’a eu aucune autre alternative que de le faire constater pour finalement renvoyer la suite des travaux à aujourd’hui. Selon des indiscrétions, les députés de la mouvance forts d’une cinquantaine de députés devraient s’éclater en cinq groupes parlementaires et ceux de l’opposition qui sont une trentaine se disloqueraient en trois.
A noter que lors de la lecture des diverses communications par le 2è secrétaire parlementaire, André Okounlola, des recours contre d’autres députés ont été rendus publics en plénière. Il s’agit des recours d’annulation de sièges déposés contre les honorables Louis Vlavonnou et Séfou Sagbohoun, dans la 21ème circonscription électorale, Okounlola André et Edmond Agoua et le député Emmanuel Golou de même que le président de l’UN Bruno Amoussou
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