Les grands absents de la 6è législature

La récréation est terminée, la Cour constitutionnelle a livré son verdict et la configuration de la prochaine représentation nationale s’est précisée, avec une majorité confortable à la mouvance au pouvoir. Dans cette nouvelle configuration, on note certaines absences qui suscitent des commentaires et analyses aussi divers que variés. Alors qu’elle serait le renouvellement de l’ancienne législature, d’après les informations distillées dans l’opinion par les états major des partis politiques avant les élections, cet organe d’expression démocratique et de contrôle politique souffre de quelques absences. Si les uns ont choisi de prendre du recul par rapport à la chose parlementaire, les autres n’ont pas bénéficiés des bonnes grâces des électeurs. C’est le cas du porte étendard de la coalition politique l’Union fait la nation Maitre Adrien Houngbédji. Il a décidé de se mettre un peu à l’écart après les événements enregistrés tout au long de ces élections (présidentielle surtout) qui ont laissé au niveau de bon nombre de concitoyens un goût d’inachevé avec à la clé une lépi objet de toutes les controverses. En effet, certains observateurs du microcosme politique béninois pensent à raison que son ombre planera tout au long de cette 6ème législature. Dans le registre des non partants, outre Maitre Adrien Houngbédji on peut citer: Ismaël Serpos Tidjani, Janvier Yahouédéou, André Dassoudo, Amissétou Affo Djobo, Luc da Matha Sant’Anna, Edgard Alia, Eloi Aho, Wallis Zoumarou, Benjamin Ahounou, Jude Lodjou, Célestin Adjanohoun, Benoit Dègla, Jean Baptiste Edayé, Dominique Koko Sohounhlé, Timothée Gbèdiga, Zacharie Yolou et Justine Chodaton. L’espérance du peuple est que les nouveaux venus fassent en sorte qu’on ne sent pas les absences. Ils doivent de concert avec les anciens députés tirer leçons de la mandature écoulée pour bien accomplir la lourde mission que le peuple leur a confiée. Une mandature au bilan peu reluisant avec des projets de loi en souffrance et une contre performance décriée par tous. Ils doivent jouer leur rôle, celui du contrôle de l’action gouvernementale afin que le pouvoir arrête le pouvoir. Aussi, ils sont appelés à redorer le blason du parlement ce qui pourrait contribuer à enlever de la tête des concitoyens les différentes scènes de protestation qui ont tôt fait de se transformer en des tentatives de bataille et en des tambourinements. Cette nouvelle mandature à un défi majeur à relever, regagner la confiance du peuple, qui il faut le rappeler a boudé les urnes aux dernières élections.

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