« Dakan» ou l’homosexualité. Ce film franco-guinéen de Mohamed Camara réalisé en 1997, et sorti en 1999 en France est le seul élément du menu que propose le Centre culturel français de Cotonou pour la projection cinématographique de ce soir. C’est parallèlement à la journée mondiale de lutte contre l’homophobie qui est célébrée le 17 mai de chaque année.
Objectifs, promouvoir le développement de relations harmonieuses entre les personnes, indépendamment de leur orientation sexuelle; favoriser l’inclusion des personnes homosexuelles dans la société; promouvoir la compréhension de la diversité des citoyens et des citoyennes sur la base de l’orientation sexuelle; faire échec à la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle au regard de la Charte des droits et libertés de la personne; etc.
Au cœur du film, l’histoire d’amour de deux lycéens, Sorry et Manga. «Ils sont amoureux l’un de l’autre. Mais leur amour est mal accueilli par leur famille et la société qui, n’acceptent pas leur relation, ni ne la comprennent. Sorry cède aux pressions, il se marie et a un enfant. Manga doit de son côté voir un marabout pour qu’il le délivre de sa passion incompréhensible. Il rencontre une jeune Française avec qui il se lie d’amitié.»
Dukan est un long métrage qui aborde les questions liées à l’homosexualité en Afrique, mettant en cause et la tradition et la modernité. C’est le tout premier film africain autour du thème «l’homosexualité». «A travers ce film, j’ai essayé de dire que l’amour reste éternel en dépit des difficultés que la société impose aux amoureux. Homo ou pas! C’est pour moi une façon de rendre hommage à ceux qui s’aiment et expriment leur amour comme ils le sentent», explique l’auteur.
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