Réactions de quelques députés au terme de la cérémonie d’installation

Chantal de Souza Yayi (député Fcbe)

Mes sentiments sont bons, ce sont des sentiments de gratitude, je voudrais remercier les Béninoises et les Béninois qui ont contribué  au bon déroulement des élections présidentielles et législatives de 2011. Je voudrais remercier particulièrement les Béninoises et les Béninois de la cinquième circonscription électorale qui m’ont soutenue et accordé leur suffrage. Quant à la question de savoir  si je dois siéger ou non, je vous dis simplement que je viens de participer à une première session d’installation des députés de la 6è législature. Pour le reste, j’aviserai au moment opportun. Je vous remercie.

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Antoine Kolawolé Idji (député UN)

 

Nous souhaitons une assemblée nationale de dialogue, de débats et d’unité nationale. Nous sommes là pour que le parlement béninois reste le parlement et qu’il soit l’institution dans la sous région dont le monde entier est fier parce qu’il contribue réellement au progrès de la démocratie. Nous sommes là pour ça et nous ferons le travail avec vous.

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François Abiola (député Fcbe)

La présidente a dit dans son message qu’il faut qu’on se mette au travail pour le bien de la population et le bien de ces populations qui nous ont envoyés ici. Je pense que c’est ça, je pense que c’est ce qu’il faut retenir du message. Pourquoi vous me posez la question  de savoir si je veux siéger à l’Assemblée nationale. Je suis élu et je suis député à l’Assemblée nationale, mais c’est Dieu qui sait tout cela.

Candide Azanai (député Fcbe)

Selon moi, ce débat ne doit pas être vicié par les relations personnelles et là je suis désolé, on ne peut pas mélanger les questions de famille, les questions d’amour propre avec les questions de la République. En dehors de cela, elle a fait un discours d’installation, il faut séparer les choses familiales des choses de la République, c’est l’intérêt général. Nous avons d’autres occasions pour régler nos problèmes de famille, de chromozone ou d’Adn, on ne va pas le faire au sein de l’institution parlementaire, il faut faire une rupture radicale et totale avec l’immixtion du personnel avec le général républicain. C’est ça ce que j’ai à dire, c’est franc c’est net, on ne saurait tolérer des comportements de ce genre dans un système démocratique. En dehors de ça c’est un discours qui a fait rire, qui a montré que qu’elle  a un  large sourire, elle a bien blagué et elle a dit qu’elle est bien habillée, ce qui me fait plaisir car toutes nos mémés se sentent parfois vaincues par l’âge, je pense que j’applaudis ce côté, je souris à ce côté mais je dénonce, je condamne l’immixtion de certains aspects personnels, familiales dans la sphère parlementaire.

Alassane Soumanou (député Fcbe)

C’est un plaisir pour moi qui vient pour la première fois au parlement, je suis réconforté par ce que j’ai vu. J’espère que le parlement à l’heure actuelle, dans le cadre vraiment de la refondation de notre pays va s’engager dans l’élaboration et voter des lois qui puissent favoriser l’investissement chez nous. Je suis un manager, un opérateur économique, l’Assemblée nationale doit contribuer par des décisions importantes, légiférer dans le sens de la création de la richesse nationale. C’est clair je suis très heureux d’être le porte-voix, le député n’a pas un mandat impératif, je suis député de la nation, je jouerai ma partition vous pouvez compter sur moi. La doyenne d’âge a fait un discours en tenant compte du contexte, je pense qu’il n’y a même pas de vérité dans ce qu’elle a dit, elle nous a ramené à notre serment, à notre engagement, de faire de la démocratie béninoise une démocratie émergente, une démocratie qui puisse booster le développement. Nous sommes un laboratoire de la démocratie, nous pouvons être aussi un laboratoire des lois, justes qui répondent aux aspirations de nos populations. En tout cas je m’engage au nom des populations qui m’ont élu à faire en sorte que ce qui s’est passé soit de l’histoire. L’Assemblée nationale n’est pas en tout cas une salle d’orchestre c’est plutôt une salle où on légifère. Nous sommes là pour légiférer c’est l’essentiel.

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