A PROPOS DE LA TRAHISON DE LA RB: les Soglo invités à clarifier leur position

Bénin – Le Comité des Cadres et Personnes Ressources pour la Consolidation des Acquis Démocratiques (CCPR-CAD) et le Groupe de Réflexion, d’Initiatives et d’Actions (GRIA) ont déploré le fait qu’un parti membre de l’UN, notamment la Renaissance du Bénin (RB) ne cesse de poser des actes qui menacent dangereusement la cohésion du groupe. Il faut rappeler que sous prétexte de répondre à la main tendue du Chef de l’Etat, la RB a négocié et obtenu les postes de deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale et de Ministre de l’Environnement de l’Habitat et de l’Urbanisme, au sein du premier gouvernement de Boni YAYI 2, sans concertation ni discussion avec les autres composantes de l’UN. Pour le Ccpr-Gria, ce comportement politique consistant à prendre des libertés vis-à-vis des textes, de l’esprit et des objectifs de l’Union constitue un acte grave et participe de la perversion de la démocratie. Il Invite la Renaissance du Bénin et particulièrement son Président d’honneur, Nicéphore SOGLO, ainsi que sa Présidente fondatrice à prendre leur responsabilité historique. Ils doivent faire un choix clair entre leur camp naturel et d’origine, qui demeure l’Union fait la Nation, et la mouvance présidentielle conseil ce cadre de concertation. En effet, au nombre des avancées démocratiques qui font actuellement école dans certains pays africains figure en bonne place le regroupement, depuis environ trois ans, des principaux partis politiques du Bénin au sein de l’Union fait la Nation. La naissance de ce creuset constitue un bouclier contre la perversion de la démocratie afin de redonner à la politique ses lettres de noblesse. L’Union fait la Nation constitue donc aux yeux de ces observateurs avertis, une plate-forme incontournable de l’échiquier politique béninois. Il est impérieux qu’elle se consolide et qu’elle poursuive sa marche irrésistible vers l’avant contre vents et marées, sans se laisser émouvoir par les velléités de trahison d’où qu’elles proviennent. Le Ccpr-Gri demande à tous les autres membres de la Conférence des Présidents de l’UN de rester soudés autour de ce « bébé » qui, quoiqu’on dise, demeure une contribution majeure du Bénin à la démocratie en Afrique.

Source : Communiquer CCPR-GRIA (ccpr_gria@yahoo.fr)

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Les statuts adoptés de l’Un permettent de comprendre que:

1. le communiqué de la RB et les propos de Yéhouétomè (Golfe TV) et de Kangni

(Canal 3) selon lesquels la Rb est totalement autonome parce que l’UN n’est pas encore une fusion des formations politiques la composant obligent sont fausses. Ces sorties le sont d’autant que ces auteurs ont choisi de tromper l’opinion en affirmant que l’Union fait la Nation n’avait pas encore fusionné et qu’en attendant, chaque parti était autonome. La fusion n’est certes pas encore intervenue, mais l’article 40 des statuts de l’Union interdit a quiconque d’invoquer l’autonomie dans un certain nombre de domaines. Au nombre de ces domaines, il y a:

La «prise de position politique majeure sur des sujets déterminants pour l’intérêt de notre pays ou pour l’avenir de l’Union»;

b. les questions relatives aux positions de l’Union au sein des «institutions de la République, notamment au Parlement».

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Le communiqué de la Rb estimait que chaque parti négociait séparément avec la FCBE dans le cadre de la formation du Bureau de l’Assemblée nationale.

Si cela était vrai, il y aurait violation du troisième tiret de l’Article 40, qui spécifie le Parlement, comme lieu où aucun parti ne saurait évoquer son autonomie.

Visiblement seule la Rb a violé cette disposition et pour se justifier, a étendu ce comportement à tous les autres partis.

De source concordante, l’UN avait mis sur pied une délégation pour négocier avec FCBE et recevoir les résultats des contacts individuels afin de centraliser les décisions à prendre. Cette délégation comprenait: Bruno Amoussou, Séfou Fagbohoun, Kolawolé Idji, Lazare Séhouéto, Léhady Soglo, Epiphane Quenum, Augustin Ahouanvoébla. Cette délégation a été renforcée par Edmond Agoua, lors des discussions avec la FCBE.

En conclusions, le comportement de la Rb est donc contraire aux textes en vigueur à l’UN. L’autonomie octroyée à l’article 38 souvent évoqué par les responsables de la Rb, est bien encadrée par l’article 40.

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