Longtemps écartés dans la résolution de la crise libyenne, La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, a officiellement appelé hier lundi 13 juin 2011 les pays du continent à jouer un rôle important dans la crise libyenne. « Je sais bien, il est vrai, que durant des années, Monsieur Kadhafi a joué un rôle important en assurant un soutien financier à de nombreuses nations africaines et institutions, y compris l’Union africaine. Mais il est clair aujourd’hui, qu’il a perdu sa légitimité à gouverner et le jour où il pourrait ou devrait rester au pouvoir est passé depuis longtemps, tant que Mr Kadhafi reste en Libye, les libyens sont en danger, je demande à tous les chefs d’états africains de réclamer un cessez-le-feu et le départ du guide libyen. Je vous demande aussi de suspendre les activités des ambassades de Mrs Kadhafi dans vos pays, d’expulser les ambassadeurs pro- Kadhafi et de renforcer vos relations avec le Conseil national de transition (CNT) ainsi que votre soutien, vos mots et vos actes pourraient faire la différence et mener cette situation enfin à son terme, le monde a besoin que l’union africaine (UA) montre la voie. » A-t-elle déclarée.
Maintenant que Mme Clinton a officiellement lancé une invite à l’UA dans la résolution de la crise libyenne, les dirigeants africains devraient en retour expliquer aux occidentaux que ce serait une erreur de ne pas tenir compte de la position de l’Union Africaine qui passe avant tout par un cessez-le-feu et demander à nouveau que les bombardements contre la Libye cessent car un réel cessez-le-feu en Libye passe forcément par un arrêt des bombardements de l’OTAN quitte ànégocier un départ honorable du colonel Kadhafi . Il est donc évident aujourd’hui que les occidentaux ont besoin du soutien de l’UA dans cette crise et il urge que les dirigeants africains parlent d’une même voie face aux occidentaux, seul gage d’une diplomatie efficace sur le contient.
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