Bénin – L’espoir renait au sein des populations épargnantes, elles peuvent commencer par se frotter les mains avec le début de la cession des biens meubles et immeubles saisis au cours des enquêtes. D’après le comité s’occupant de l’affaire, les fonds générés serviront à payer les épargnants. Mais priorité sera faite aux petits épargnants, c’est-à-dire le bas peuple qui a cru à la nébuleuse. Les responsables chargés de la vente ne doivent pas faire preuve de favoritisme ni du clientélisme.
L’un des plus gros scandales qu’a connu le régime Yayi 1 est bien sûr celui lié aux structures de placement illégal d’argent. Un scandale dans lequel le Président Boni Yayi a été accusé d’être le promoteur de l’ombre, au regard des mémoires publiés par l’ex-procureur général Constant Amoussou qui, depuis bientôt un an, lime ses dents contre les barreaux de la prison civile. Les opposants d’alors, notamment Adrien Houngbédji avait sonné la charge contre lui en l’obligeant à payer de sa propre poche les épargnants floués et à se présenter à la Haute Cour de Justice.
Cette affaire, aux dires de certains caciques de l’opposition est l’un des dossiers les plus retentissants du régime dit de «changement», puisqu’il rend bien compte de la politique d’improvisation et d’agitation qui caractérise son porteur.
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