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La cour des comptes, un instrument de lutte contre la corruption

Par Charly Hessoun
il y a 10 ans
(populaire)
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«La cour des comptes et la question de la lutte contre la corruption». Tel est le thème, objet d’une conférence publique sur initiative du Centre Afrika Obota-Bénin (Cao-Bénin). La salle de conférence, du Chant d’Oiseau de Cotonou a servi de cadre  au débat, dans l’après-midi du samedi 11 juin dernier. « Il n’y a pas de bonne gestion des finances publiques sans un contrôle a priori efficace dévolu à une juridiction financière indépendante et dotée de pouvoirs et de capacités d’investigation étendues…» Tel est l’extrait de la directive, de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), qui fait obligation à ses Etats membre, de la création d’une cour des comptes, pour assainir les finances publiques et lutter efficacement contre la corruption. Une lutte que s’est fait sienne depuis sa création le Centre Afrika Obota-Bénin, d’où cette initiative qui s’inscrit dans les réflexions pour la création de la cour des comptes au Bénin, aux dires de son secrétaire national, Urbain Amégbédji. Le thème objet de réflexion : « la cour des comptes et la question de la lutte contre la corruption » est animé par Maxime Akakpo, administrateur financier, conseiller à la chambre des comptes de la cour suprême. Mauvaise gestion et corruption ; analyse du système pensé et mis en place par le colonisateur pour assurer la bonne gestion des finances publiques ; juridiction financière : un pivot dans la lutte contre la corruption, sont les grandes parties de cette communication. Le Bénin fait parti des derniers pays à ne pas se conformer à cette directive de l’Uemoa a mentionné Maxime Akapko. En effet, la juridiction financière tient une place de choix dans le mécanisme de contrôle des gestionnaires des fonds publics. La mauvaise gestion et la corruption ont en commun la déperdition des ressources publiques et contribuent à l’appauvrissement du citoyen. Un mal qui gangrène depuis des lustres, le développement des peuples africains. En effet, c’est seulement à partir de 1998 que la reddition des comptes a commencé au Bénin. Mais depuis sa création, la chambre des comptes de la cour suprême n’a jamais conduit a terme un seul processus d’apurement des comptes de l’Etat.

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Mission de la cour des comptes

La mission traditionnelle de la cour des comptes est d’apurer les comptes de l’Etat. Lorsqu’on pense lutter contre la corruption, il faut d’abord penser à une juridiction forte, dotée de ressources financières, de moyens légaux et institutionnels. C’est ce que stipule une partie de la directive de l’Uemoa qui a recommandé depuis 2002, que chaque Etat crée une juridiction financière d’apurement des comptes de l’Etat et du contrôle administratif. Autrement, les Etats qui ne se sont pas encore conformé comme le Bénin, sont condamnés à une mauvaise gestion a laissé entendre Maxime Akakpo. La collecte et l’utilisation des fonds publics doivent obéir aux principes de l’Etat de droit que sont la transparence, le contrôle démocratique et la responsabilité. La transparence, le contrôle et la mise en œuvre de la responsabilité ne peuvent être laissées à l’initiative de l’exécutif a expliqué le conférencier. C’est en cela que les cours des comptes sont indépendantes de l’exécutif et du législatif. Elles exercent en toute autonomie, donc affranchi de tout soupçon politicien. Le contrôle exercé par la juridiction financière est un maillon essentiel non seulement de la démocratie financière mais surtout de la bonne gestion des ressources publiques.

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