Un nouveau recours en invalidation de l’élection de Bako Arifari

Bénin – A la suite de nombreux recours déposés en invalidation du siège du Superviseur général de la Cps-Lépi dont celui introduit il y a quelques semaines par le dénommé Jean Codo, candidat aux élections législatives dans la première circonscription électorale, un citoyen notamment un enseignant et ancien conseiller municipal dans la ville de Porto-Novo Hotègni Hounsou, vient d’emboîter le pas à ces nombreux prédécesseurs en introduisant le 16 mai dernier un recours en invalidation du siège de Nassirou Arifari Bako dans cette première circonscription électorale. Le recours introduit par ce dernier a été réceptionné au secrétariat général de la haute institution le 17 mai 2011. A travers un point de presse qu’il a donné hier au Jpn à Porto-Novo, le requérant a essayé d’exposer quelque peu le contenu de son recours. A travers les grandes lignes de son recours, Hotègni Hounsou expose un certain nombre d’irrégularités concernant l’élection de Arifari-Bako au parlement. Selon le contenu du recours, d’une part Nassirou Arifari-Bako par la Cps-Lépi est impliqué dans la gestion des élections présidentielles et législatives et surtout dans l’établissement de la Lépi en tant qu’émetteur et signataire des cartes d’électeurs. A ce titre, il a joué pleinement le rôle dévolu à la Cena avant l’avènement de la Lépi. Donc, il est selon lui, juge et partie en déclarant sa candidature aux élections législatives que cette liste a servi à organiser. D’autre part, le requérant expose que Nassirou Arifari-Bako, dans sa conduite d’intérêts a ainsi servi non seulement son camp politique et sa personne mais également défavorisé les camps adverses et a fait douter de la sincérité de cette Lépi. Pour ce faire, le citoyen Hotègni Hounsou soumet sa requête à la haute juridiction pour des appréciations et permettre d’éclairer les citoyens sur la chose électorale béninoise. Par ailleurs, dans son développement, le sieur Hotègni Hounsou a expliqué qu’en se faisant nommer comme ministre dans le nouveau gouvernement, le chef de l’Etat entend peut être lui donner une couverture. Sachant que la haute juridiction pourrait invalider son siège et ainsi être exposé à la justice à tout moment dan s cette affaire de la gestion de la Lépi, le chef de l’Etat a préféré l’envoyer au gouvernement. Puisqu’en étant au gouvernement, même si une éventuelle plainte était déposée contre lui, la procédure devant la Haute cour de justice est vraiment compliquée. Sur ce, ce dernier a rappelé le cas Alain Adihou dans le cadre de la gestion de la Lépi et qui l’avait conduit en prison. Mais la procédure étant compliquée, ce dernier a été finalement relâché par la justice.

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