Entretien avec le trio gagnant de Miss Bénin 2011 (+ photos)

«Notre mandat sera un modèle pour gagner la confiance de la population et des sponsors»

Sahadath Sourokou, Marie-Gérydine Sessi Houndjrèbo et Saïzath Yacoubou. C’est là le trio gagnant de l’édition 2011 de la grande compétition nationale de beauté, Miss Bénin. Elles livrent ici, comment elles entendent conduire leur mandat.

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Sahadath Sourokou, Miss Bénin 2011 (photo ci-dessus)

Je suis très contente d’avoir remporté cette couronne comme je l’ai promis à mes parents qui m’ont beaucoup motivé. C’est vrai que le parcoure a été un peu difficile et fatiguant parce que parfois on est sous pression. Tout comme mes prédécesseurs, j’ai des projets. Il y a un programme qui est déjà établi par l’Association culturelle Miss Bénin, la structure dirigeante de la compétition. D’abord, je vais essayer de suivre ce programme et l’exécuter. Mais moi aussi j’ai des projets que je vais réaliser pour la suite de mon mandat, selon que le temps me le permette. Il y aura entre autres, l’organisation des séances de don de sang, des séances de don de vêtements et de produits vivriers dans les centres sociales comme les orphelinats. C’est juste ce que je peux dévoiler pour l’instant. Pour le reste, je garde le suspens. Ce suspens, c’est notamment en matière de mes projets personnels, beaucoup d’innovations que je ne veux pas exposer pour le moment. Le peuple béninois aura le temps de les découvrir et d’en apprécier le moment venu. Toutefois, je peux déjà les rassurer que ce sera beaucoup de surprises agréables tant sur le plan social que culturel. Car, comme on le dit, Miss Bénin, c’est aussi une ambassadrice de la culture béninoise. Et moi, je suis férue de la culture. Au collège déjà, j’avais coutume de monter sur la scène pour des interprétations.

Je m’attèlerai donc, à faire un mandat qui va servir d’exemple pour mes successeurs et qui va certainement permettre de relever un certain nombre de défis. Il faudra beaucoup de moyens oui, mais il faut aussi comprendre, du moins à mon avis, je sais qu’il y a des projets que je peux réaliser sans grands moyens. En tout cas avec mes deux dauphines, notre mandat sera différent. Un mandat de « boucan » comme je me plais à le dire. Et je les vois toutes dans cette dynamique. Pourquoi ne pas faire des merveilles lors des compétitions Miss au niveau sous-régional ou continental. Il ne sert à rien de se sous-estimer. Celles-là qui sont élues dans d’autres pays et avec qui nous aurons à discuter des couronnes n’ont rien de plus que nous pour qu’on ne puisse pas leur arracher des titres. C’est mon opinion. Je n’ai aucune crainte en la matière. Tout ce que je peux dire, c’est que, à ces niveaux de compétition, je vais essayer de donner le meilleur de moi-même pour ramener des distinctions au peuple béninois.

Marie-Gérydine Sessi Houndjrèbo, 1ère dauphine

Pour notre mandat, je n’aurai pas à mener des actions parallèles à celles de la Miss. Je vais l’accompagner dans ses actions. Ensemble nous allons suivre le comité. Cela ne veut pas dire que je ne pourrai pas émettre des idées. Si j’ai des propositions, je lui en parle et de commun accord avec le comité, nous allons essayer d’étudier la faisabilité. Et comme, l’a dit la Miss, nous nous engageons à faire en sorte que notre mandat puisse contribuer à relever des défis auxquels fait face l’Acmb. Nous sommes conscientes de ce que nous devons évoluer dans cette vision du comité qui est de faire percevoir au peuple béninois la vraie, réelle et bonne image de la compétition Miss Bénin. Car, plusieurs choses racontées dans les rues sont carrément en opposition à ce qu’est vraiment Miss Bénin. C’est de notre rôle, de part nos comportements dans la société par exemple, d’inciter davantage l’engouement non seulement des belles jeunes filles béninoises mais aussi des parents à autoriser ces dernières pour les éditions prochaines.

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Saïzath Yacoubou, 2ère dauphine

Notre mandat sera vraiment un modèle. A propos de ce défi relatif à la réticence des parents et des sponsors, je pense que cela appel d’abord à un comportement digne de la part des Miss et de leurs dauphines. Et nous, nous en sommes conscientes. Car, si les gens ont encore des mauvaises images du concours Miss Bénin, c’est parce que, il y a eu certaines Miss ou dauphines, qui en cette qualité n’ont pas su préserver la valeur de la beauté béninoise, peut être de part leur vie en société pendant ou après leur mandat. C’est une obligation pour chacun de nous de contrôler nos actions.

Propos recueillis par Blaise Ahouansè

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