Pour le paiement des arriérés des charges de fonctionnement de leur siège national sis à Kouhounou derrière le stade de l’Amitié de Kouhounou, le regroupement politique les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) a lancé une souscription volontaire. C’est au total une somme de 3.920.779 Fcfa qui devra être réunie pour solder non seulement les frais de loyer, mais aussi les factures d’eau et d’électricité, les salaires des employés et les frais d’entretien.
Dans le détail, il s’agit de huit mois de salaires impayés à quatre employés et qui s’élèvent à 2.080.000 f, 1.275.000 pour trois mois de frais de loyer-l’avance étant déjà épuisée-, 50.000 f pour l’entretien des lieux et six mois d’arriérés de factures d’électricité et d’eau qui s’élèvent respectivement à 395.262 f et 120.517 f. La situation soulève plusieurs autres interrogations relatives, notamment, au fonctionnement de ce mouvement politique.
L’argument à fournir pour justifier cette souscription volontaire est, sans doute, qu’elle permet d’associer les militants de base à la vie du parti et, ce, à travers leurs contributions financières. Toutes choses souhaitables et à encourager, par ailleurs. La démarche étant de faire contribuer les militants d’un mouvement, de surcroit politique, à la vie de leur institution par des cotisations périodiques. Au fond, ce n’est pas le cas ici.
Et la question qui trotte dans les esprits est de savoir le pourquoi de l’incapacité de la kyrielle de cadres Fcbe bien cotés dans des institutions politiques étatiques et dans la haute administration à réunir la somme d’environ quatre millions pour faire face aux arriérés des charges de fonctionnement du siège national de leur «parti». Tout porte à croire que le mouvement Forces cauris pour un Bénin émergent, l’un des plus grands rassemblements politiques de la mouvance présidentielle, peine à s’assumer.
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