Quatre dossiers d’autorisation de ratification ont été examinés hier en plénière par les honorables députés. Il s’agit notamment de l’examen du rapport relatif au projet de loi portant autorisation de ratification du protocole et immunités de l’Organisation de l’Unité Africaine, adopté à Freetown (Sierra Léone), en juin 1980, de l’examen du rapport relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de l’Union Africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique,
adoptée à Kampala (Ouganda), le 23 octobre 2009, de l’examen du rapport relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de la charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée à Khartoum, République du Soudan, le 24 janvier 2006 et enfin de l’examen du rapport relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de la convention relative aux droits des personnes handicapées et de son protocole facultatif, adoptée le 06 décembre 2006, à New York. Mais le dossier concernant la convention relative aux droits des personnes handicapées et de son protocole facultatif a suscité hier un intérêt particulier pour les députés. La réinsertion de ces handicapés a été le sujet préoccupant. Selon le contenu du rapport, les personnes handicapées sont des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales et autres. Notamment les femmes, les filles et les enfants qui sont souvent marginalisés, abandonnés, victimes d’abus et d’atteinte à l’intégrité physique. Cette convention comporte au total 50 articles. La ratification par le Bénin contribuera à remédier aux désagréments sociaux des personnes handicapées et permettra leur réinsertion dans la vie sociale. Pour le député Djibril Débourou, parfois les enfants handicapés ne sont pas acceptés dans nos écoles et sont marginalisés. Le député Aké Natondé abondera dans le même sens tout en restant sur sa faim par rapport au recrutement des personnes handicapées. « Ce que le gouvernement fait ne se limite qu’à une assistance financière ou morale mais ne fait rien pour que ces handicapés puissent se prendre eux-mêmes en charge. Le député Vlavonou Louis se demande lui si la société béninoise est vraiment prête pour accepter ces handicapés malgré la multitude de conventions déjà existantes et ratifiées. Pour finir, le député Lazare Sèhouéto demandera que la plénière prenne des recommandations à l’endroit du gouvernement. « Même si un handicapé est élu député, il est aisé de constater que des dispositions ne sont mêmes pas prises pour faire accéder un handicapé dans cet hémicycle » a-t-il renchéri. Face à toutes ces préoccupations, le gouvernement a essayé d’apporter des éléments de réponses. Ce dossier a été adopté au terme du débat à l’unanimité des députés présents et représentés. Il en est de même pour les trois autres dossiers d’autorisation de ratification.
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