Suite aux déclarations de Ahouanvoébla sur Golfe TV : Attolou et les siens apportent des clarifications

Invité, samedi dernier sur une station de radio privée de la place, le camp Attolou a démenti les propos tenus par l’honorable Augustin Ahouanvoébla sur Golf Tv le dimanche 14 août dernier.

Les récentes déclarations de l’honorable député Augustin Ahouanvoébla sur la chaîne de télévision privée Golfe TV ont sorti de son silence le camp du Président Victorien Attolou. Pour exprimer des désapprobations. Sur ladite station de radio privée étaient présents, Victorien Attolou, Bernard Hounouvi, Directeur exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf), Adéoti président du collectif des clubs de ligue 1 et de ligue 2 et René Bèwa, Directeur administratif de la Ligue de football professionnel du Bénin (Lfpb).

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Pour Bernard Hounouvi, la charte de bonne gouvernance des Fédérations stipule que lorsqu’il y a détournements, malversations ou prévarications à la Fédération, cela ne relève plus du domaine des instances de football mais d’ordre pénal. Comme pour dire à Ahouanvoébla que la justice béninoise est compétente en la matière. Selon Adéoti, les fonds reçus à l’international, au nom du Bénin, doivent être contrôlés par le gouvernement pour permettre leur bonne gestion. Pour cause, le projet «Goal», depuis dix (10) ans n’a abouti à rien de concret à Missrété et à Abomey. Attolou réfute l’argument concernant la question de leadership qui serait à la base des problèmes à la Fbf, selon Ahouanvoébla. A l’entendre, «Ajavon n’a jamais voulu aller à la Fédération». C’est pour cela qu’avant les élections du Comité exécutif en 2009, quand il avait des problèmes, il est allé voir les deux camps pour une réconciliation. Il est allé loin dans ces démonstrations et a déclaré que l’honorable Augustin Ahouanvoébla voulait être sur la liste des démissionnaires du 20 décembre 2010 mais que son camp ne voulait par composer avec lui. La Fédération doit encore des fonds à Ajavon qui a eu à préfinancer la participation des sélections nationales dans des compétitions de catégorie d’âge.

Légitimité de Ligue professionnelle

«La Ligue professionnelle jouit d’une autonomie administrative, financière et sportive», a laissé entendre René Bèwa. Elle est une association reconnue et publiée au journal officiel, et est sous la tutelle de la Fédération à qui elle doit rendre compte mais étant seule compétente pour l’organisation des championnats. A travers les explications du Directeur administratif de la Ligue, les membres de la Ligue professionnelle sont élus en Assemblée générale et il ne revient pas au Comité exécutif de retirer un quelconque agrément à la Ligue. Lorsque les clubs ont décidé de suspendre le championnat, la ligue en a pris acte, ne pouvant les y obliger. Mais suite aux négociations, il a été retenu une reprise le 13 mars dernier. Les élections présidentielles et législatives ont poussé à un report. A la reprise, la parodie d’Assemblée générale du 15 avril dernier qui a vu la confirmation des membres cooptés par Anjorin Moucharafou, a amené les clubs à une fois de plus arrêter les championnats. La récente tentative de relance a connu un échec pour cause, l’Office de gestion des stades et alentours (Ogsa) a brandi le problème de sécurité, malgré les différents contrats signés avec les forces de l’ordre par la Ligue. Interrogé sur la légitimité du collectif des clubs de ligue 1 et de ligue 2, Adéoti a affirmé que le collectif est reconnu de tout le monde de même que par la Fédération internationale de football association (Fifa). En témoignent les courriers envoyés par l’instance internationale qui faisaient mention du collectif.

Les licences fédérales

La banalisation de la fermeture du Centre international de formation Ajavon Sébastien (Cifas) n’est du goût des invités à cette émission. Selon Bernard Hounouvi, la fermeture de ce centre est une question socio-économique parce que, c’est (112) cent douze enfants qui se retrouvent du jour au lendemain dans la rue. Les parents doivent chercher les moyens pour pouvoir assurer leur scolarité et la prise en charge, ce que le centre faisait à leur place. En plus de cela, (50) cinquante salariés se retrouvent également sans travail et «on sait combien de famille il y a derrière un homme au Bénin». L’une des raisons de la fermeture de centre de formation, c’est la non délivrance des licences fédérales. «Tous les enfants ont droit à une licence fédérale pour leur protection», a confié Victorien Attolou. Des propos de Hounouvi, il ressort qu’une licence doit être accordée à tout athlète, dès le bas-âge afin de palier les questions de diminution d’âge, pour permettre un bon suivi de l’enfant et du club formateur en vue de leur assurer plus tard des retombées de leur travail.

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