Lutte contre le chômage : quand des jeunes deviennent auteurs du sous-emploi !

Les questions de la jeunesse béninoise dont le chômage et l’insertion professionnelle ont été au cœur d’une rencontre conduite le jeudi 25 août dernier au Hall des arts à Cotonou, par trois ministres du gouvernement. Ce sont le ministre de la jeunesse des sports et loisirs, Didier Akplogan, celle chargée des relations avec les institutions, Safiatou Bassabi et son collègue de la microfinance et de la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes, Réckya Madougou. L’objectif de la rencontre est, d’après les autorités, de s’engager avec cette jeunesse, pour un nouveau contrat de franchise, de sérénité et de pragmatisme dans la recherche de solutions aux maux qui miment leur cette couche. Mais, les jeunes se sont plus concentrés sur la gestion de l’Agence national pour l’emploi et du Fonds national pour l’emploi des jeunes et des femmes. Structures à propos desquelles ils ont exprimé une déception totale.

Mais d’après les réponses de l’autorité concernée, le ministre Reckya Madougou, ces jeunes en ont eux, une part de responsabilité très importante. Surtout quant on sait qu’il y a des jeunes qui soutiennent encore certains de leurs pairs qui sont auteurs du faible taux de remboursement. 9, 44% depuis que le fonds existe. Il y en a dans le rang de ces «débiteurs», des présidents d’association ou de mouvement de jeune. «Quand, eux ils prennent des millions de francs qu’ils ne remboursent pas, comment les membres de leurs associations peuvent en bénéficier aussi», leur demande le ministre de l’emploi des jeunes et des femmes. Et à l’occasion de ladite rencontre, elle a été obligée, suite à des affirmations de certains sur place, de dénoncer publiquement l’un de ces «redevables».

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Toutefois, il ressort des différentes interventions que certains jeunes ont profité d’une manière ou d’une autre, de la faciliter ou de la mauvaise gestion qui aurait caractérisée le début du Fnpej. Mais on peut espérer une restructuration en la matière, d’après le ministre Reckya Madougou.

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