Médecine traditionnelle : responsabilité éminente de l’Etat

Les tradithérapeutes déversent depuis un certains moment leurs produits sur le marché béninois. Ceci appuyé de grandes publicités sur les antennes des radios commerciales. Des produits qu’on dit guérir des maladies comme l’hémorroïde, le diabète, la gonococcie et autres infections sexuellement transmissibles.

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Des noms de tradipraticiens et tradithérapeutes des plus cités sur les antennes des radios, on peut citer : Oluwa Toyi, Agbara Iwossan, Tanty-Hêvié etc.… Les produits qu’ils proposent répondent certainement aux aspirations de la population, vu l’affluence des clients qui se piétinent à leurs portes en vue de se les procurer. Les maladies comme l’hémorroïde, l’ulcère et le diabète conduisent plus de patients sur ce marché. En effet, ceux-ci estiment qu’ils ne trouvent pas de soin efficace à leur mal à la médecine moderne.

Toutefois, la médecine traditionnelle a de tous les temps suppléé à la moderne dans certains cas de maladies. On entend couramment dire même que, là où la médecine moderne échoue, la traditionnelle réussit et et vis-versa. De grands médecins ont convenu que la médecine moderne est dérivée de celle traditionnelle et malgré l’essor qu’a connu la moderne, on ne saurait la substituer à la traditionnelle.

Seulement, il faut observer que la remarque faite par des spécialistes de la santé humaine sur la médecine traditionnelle reste le défaut d’un dosage approprié des produits mis à la disposition des patients et leur mode d’emploi. En effet, faute d’un dosage approprié, les produits des tradithérapeutes causent très souvent d’autres maladies aux utilisateurs en cas de long traitement. Comme maladies régulièrement citées, il y a l’insuffisance rénale qui consiste en la cessation du fonctionnement des reins. Un individu atteint de ce mal n’arrive plus à uriner. Ce qui prédispose son organisme à beaucoup d’autres maladies.

Au regard de l’efficacité manifeste de la médecine traditionnelle et de l’attachement des populations à la chose, il est nécessaire que l’Etat réorganise ce secteur en vue de régler les problèmes qui entravent son développement et son efficacité. Le Bénin peut prendre exemple sur la Chine qui dispose de façon officielle aussi bien de médecine traditionnelle que moderne.

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