La représentation nationale du Corps de la paix au Bénin vient d’enregistrer cinquante quatre nouveaux américains. C’est à l’issue d’un stage préliminaire de neuf semaines à Porto-Novo. Ils ont prêté serment hier, jeudi 15 septembre 2011, à la faveur d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée au Palais des congrès de Cotonou en présence de représentants du gouvernement béninois et de l’ambassade des Usa près le Bénin. Ils sont tous engagés, à servir et à œuvrer pendant deux ans, pour la consolidation des liens de coopération entre les peuples américain et béninois.
Aussi, s’engagent-ils pour la promotion du bien-être des populations auprès desquelles ils vivront et travailleront durant leur séjour au Bénin. Ceci, dans quatre domaines spécifiques dans lesquels ils sont répartis.
14 dans le secteur de l’environnement, ils sont chargés de «porter assistance aux populations locales dans la gestion des ressources naturelles, la sécurité alimentaire, la conduite de l’éducation environnementale au niveau des écoles primaires et secondaires». Quant au 16 volontaires de l’enseignement secondaire, leur mission est d’enseigner la langue anglaise aux élèves. Dans le domaine de la santé, 14 autres s’évertueront à aider les populations à la prévention de diverses maladies. Le quatrième et dernier secteur d’intervention de ces volontaires est celui des petites et moyennes entreprises. 10 parmi eux ont reçu la mission d’aider les Pme des villages du Bénin à accroître leur productivité et renforcer leur capacité à prendre en charge leur propre développement. Ce sont là, les traditionnelles interventions des volontaires du Corps de la paix depuis 1961. Mais à en croire Robert Friedman, le Directeur national, après 50 ans, il sera désormais question d’évaluer la pertinence de ces actions afin de mieux les orienter dans le futur. Déjà, il annonce que l’accent sera mis sur le développement économique tout en développant les atouts culturels et linguistiques. Le champ d’action sera donc réduit à la sécurité alimentaire, la santé maternelle et infantile, la lutte contre le paludisme, le développement des jeunes et des communautés et l’enseignement de l’anglais.
A noter qu’ils sont rassuré de leur sécurité sur toute l’étendu du territoire national. C’est du moins d’après les propos du ministre de l’enseignent secondaire et de la formation professionnelle, Allassane Djemba Soumanou et de son collègue de la défense, Kogui N’douro. A les en croire, toutes les dispositions sont prises pour leur accueil et sécurité.