Examen de la proposition de loi référendaire : séance plénière houleuse demain à l’hémicycle

La session extraordinaire ouverte par les honorables députés de la 6è législature tire vers sa fin. Demain, les représentants du peuple vont clôturer officiellement cette session extraordinaire. Mais il reste un point très important qui n’a pas encore été examiné par les parlementaires. Il s’agit de l’examen du rapport relatif à la proposition de loi organique portant recours au référendum en République du Bénin. Ainsi, après le vote de la proposition de loi applicable aux personnels militaires, des forces de sécurité et assimilés en République du Bénin qui interdit le droit de grève aux douaniers et celui relatif aux répressions faites aux femmes, les députés vont se consacrer enfin au vote d’une autre importante loi, celle de la proposition de loi portant recours au référendum. Cette proposition de loi, depuis son introduction à l’Assemblée nationale suscite des polémiques et pour les députés de l’opposition, c’est-à-dire ceux de l’Union fait la nation aujourd’hui minoritaires, il n’en est pas question à cette étape. Par contre leurs collègues de la majorité parlementaire ne l’entendent pas de cette oreille et tiennent à coup sûr à faire voter cette loi. Ce qui permettra au chef du gouvernement d’entamer la révision proprement dite de la Constitution de notre pays. Pour certains, le chef de l’Etat et ses chantres veulent endormir le peuple pour lui permettre de briguer un autre mandat après le présent quinquennat. Puisque des rumeurs persistantes font état aujourd’hui de ce que le chef de l’Etat veut profiter de sa refondation pour refonder une autre République, ce qui lui permettra de contourner facilement ses adversaires politiques et augmenter paisiblement quelques années sur la durée de son mandat. C’est dire que la tâche ne sera pas du tout aisée pour les députés du pouvoir, malgré qu’ils soient majoritaires. Les autres menacent déjà de ne pas se laisser faire facilement demain à l’hémicycle. Toutes les dispositions seraient prises, ce qui pourrait bouleverser les débats demain à l’hémicycle.

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