A la faveur d’une rencontre avec la presse ce jeudi 1er septembre 2011 à Cotonou, le Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), Pascal Wanou, a fait non seulement le point des réformes et des préparatifs mais aussi des perspectives relatives à la prochaine édition du festival qui se tiendra du 27 mars au 07 avril 2012. Une édition qui, selon lui, marquera un nouveau départ dudit festival.
Prévue pour se dérouler du 27 mars au 07 avril 2012, la 11ème édition du Festival international de théâtre du Bénin, Fitheb 2012, devra consacrer le renouveau du festival ; devra être l’affirmation de la maturité du Fitheb, un nouveau départ. C’est du moins d’après Pascal Wanou, le Directeur. Et ceci, de ses dires, nécessite plusieurs réformes tant sur le plan administratif que juridique. Lesquelles réformes ont été entamées au lendemain de la 10ème édition du festival en mars-avril 2010 et dont il a fait le point hier lors d’un point de presse au siège du Festival à Cotonou.
A en croire le Directeur Wanou, le Conseil d’administration et sa direction se sont attelés au titre de ces réformes, à assurer l’autonomie du festival en matière de diffusion de spectacle. Ce qui s’est traduit par les travaux de rénovation, conformément aux normes théâtrales, de deux salles de spectacles -une petite et une grande- à son siège à Cotonou. Les travaux sont déjà exécutés à plus de 80%, explique le directeur. Ceci lui permettra d’accueillir les spectacles pendant et après le festival. Aussi, est-il en cours, l’aménagement des espaces autour du siège pour servir de parking.
Toujours pour répondre aux normes d’un grand festival, les réformes ont été aussi orientées vers les services. Outre l’administration, il est désormais créé, à en croire Pascal Wanou, des services spécialisés tels que celui de la production. Du coup, explique le Directeur, il y existe désormais, une réattribution des rôles pour plus d’efficacité.
Les textes fondamentaux du Fitheb toilettés
20 ans durant, le Fitheb a existé avec des textes et statuts qui manquent de précision et de cohérence. Ce qui a été entre autres, la source de plusieurs conflits entre les acteurs du festival d’une part et ces derniers et le ministre d’autre part. Mais, ces textes, rassure Pascal Wanou, sont désormais revus et il ne reste que l’adoption par un décret de la part du gouvernement. Par ce nouveau document juridique, le Fitheb est désormais considéré comme une entreprise culturelle avec toutes les prérogatives dont l’autonomie financière que lui reconnait la loi 94 à propos.
La reconquête des partenaires
L’édition 2010 du Fitheb a montré la déception des partenaires qui se sont retirés pour la plupart et se positionner sur un autre festival de théâtre dans la sous région. Mais aux dires du Directeur Awanou, ces bailleurs sont en train de revenir au festival. D’autres annoncent également leur soutien. Une suite de ses nombreux voyages sur des festivals dans le monde à leur reconquête, à l’en croire. Car, explique-t-il, il est mise en place une nouvelle politique de promotion du festival à l’international afin de le repositionner en tant que première plate forme théâtrale en Afrique comme il l’a été à ses débuts