Grève : les douaniers fidèles au mouvement

Mardi 27 Septembre 2011. La première journée des 72 heures de grève lancée cette semaine par les douaniers a été entièrement suivie. C’est le constat qui a été fait sur le terrain dans l’après midi d’hier dans les différentes régies de la douane à Cotonou. A la douane du port de Cotonou, tous les bureaux étaient fermés. Le réceptionniste qui nous a reçus, passait son temps à feuilleter quelques journaux qui se trouvaient sur son bureau. Au niveau des personnes qui ne sont pas du corps mais rencontrées dans la cour du bâtiment qui abrite ce service douanier, étant pour la plupart des commerçants, acteurs économiques de la plateforme portuaire, certains pensaient déjà aux impacts du débrayage sur leurs affaires. Même constat au démembrement de la douane de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin. Aucun bureau n’était ouvert. « Le mouvement de grève est bel et bien suivi. Vous faites d’ailleurs le constat avec moi. Tous mes collègues sont restés à la maison. Je suis là parce qu’il faut quelqu’un pour veiller sur les armes, munitions que les collègues ne peuvent emporter à la maison et d’autres avoirs que nous gardons ici», nous a confié à la permanence, un inspecteur en tenue civile . La direction de lutte contre la fraude à Ganhi était déserte. A ce niveau, même pas un agent de la douane pour assurer la permanence. Seule personne trouvée, le vigile qui nous a déclaré qu’aucun douanier n’était venu au travail. A Sèmé, tous les guichets étaient fermés. Les camions gros porteurs, stationnés et aucun signe que des opérations de dédouanement étaitent en cours. Tout comme le service de la douane de l’aéroport de Cotonou, un agent était sur le terrain pour surveiller « les armes, munitions et autres avoirs ».

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