«Mama Aloko» de Jean Odoutan dans le panorama des cinémas d’Afrique

Parmi les films proposés dans le cadre d’un panorama des cinémas d’Afrique au sud du Sahara au Festival international du film de femmes de Salé au Maroc, figure ‘’Mama Aloko’’ du cinéaste béninois Jean Odoutan. Un film d’une heure 30 min sortie en salle le 23 janvier 2002 en France. C’est du moins d’après un communiqué de l’Association Bouregreg, organisatrice de la manifestation. Y sont aussi cité ‘’Tilai’’ d’Idrissa Ouedraogo du Burkina Faso, ‘’Muna Moto’’ du camerounais Jean-Pierre Dikiongue-Pipa, ‘’Djeli’’ de Fadika Kramo-Lanciné de la Côte d’Ivoire, ‘’Bamako’’ d’Abderrahmane Sissako (Mauritanie).

Au cœur de cette réalisation de Jean Odoutan, une dame vendeuse de bananes frites dans un restaurant africain sis dans la Rue Sainte-Marthe, quartier Belleville à Paris. «On y vend des alokos, des bananes frites. Une matrone tient ce restaurant, c’est Mama Aloko. Elle est confrontée à l’oisiveté des pupilles de la Ddass, aux conseils abrutissants d’un écrivain raté, et surtout à son frigo cassé qui est la cause de tous ses malheurs… Pauvre Mama Aloko ! Il va lui falloir trouver mille francs pour acheter un nouveau frigo et éviter la fermeture définitive de son restaurant mal famé où toute la faune de Paris-la-broussaille vient trouver un brin d’amour et de chaleur humaine. Se sortira-t-elle de l’auberge?»

Prévu pour septembre prochain, Salé est un festival consacré spécifiquement au cinéma féminin. Il met en valeur les films réalisés par les femmes ou ceux traitant des sujets en rapport avec la gent féminine. Pour la présente édition, douze longs-métrages du type, seront en compétition pour le Grand Prix de ce festival sous le thème “Un regard croisé sur des questions relatives à la femme à travers leurs œuvres cinématographiques”. Il y aura aussi d’autres récompenses tels les Prix du jury, des interprétations féminines et masculines et du meilleur scénario.

Laisser un commentaire