26 octobre 1972- 26 octobre 2011. Cela fait 39 ans jour pour jour que le général Mathieu Kérékou prenait le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat militaire. C’était un putsch planifié et mené par de jeunes officiers de l’armée dahoméenne, notamment Janvier Assogba, Michel Aikpé et Philipe Akpo.
Il a mis fin au triumvirat mis sur pied par les trois barons de la vie politique nationale de l’époque. Il s’agit d’Hubert Maga, Justin Ahomadgbé et Sourou Akpiti. Ce triumvirat devrait diriger de manière rotative le pays. Cette option avait, en son temps, été prise comme la solution à une crise qui secouait le pays et dont les trois personnalités étaient les principaux protagonistes. Le putsch du 26 Octobre a entrainé l’arrivée à la tête du Bénin -Dahomey à l’époque- d’un gouvernement militaire révolutionnaire dirigé par Mathieu Kérékou. Le Bénin de l’époque était caractérisé par une crise politico-militaire chronique, lui conférant le nom de « l’enfant malade d’Afrique ». Le coup d’Etat a permis l’instauration d’un régime militaro-marxiste qui a duré 18 ans. Interrogé en son temps par un journaliste français, Kérékou avait soutenu, pour justifier le putsch, que le Dahomey était trop petit pour être dirigé par trois présidents.
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