«Art-plastique et plastique pour l’art ». Sous ce thème, le plasticien togolais Paako Sallah interpelle le peuple africain sur la détérioration de sa planète. C’est à travers un ensemble d’œuvres que l’artiste expose à l’espace Joseph Kpobly de l’Institut français du Bénin. Des œuvres qu’il a réalisées à partir des plastiques noirs usés qui polluent et bouchent les égouts des villes africaines. Jusqu’au 26 novembre prochain, le public béninois peut visiter cette exposition qui se tient à Cotonou. Elle constitue un message fort de sensibilisation et d’éveil qu’adresse le plasticien au monde entier : «récupérons nos paysages originels!» «Moi dans mes œuvres j’exprime, vous en tant qu’acteurs, réagissez…», martèle le peintre. Togolais d’origine ghanéenne, Paako Sallah, fait un travail axé sur le quotidien de l’homme. Outre ses tableaux sur le sexe de la femme et les rapports entre la femme et l’homme d’une part, et ceux entre la femme et les pouvoirs publics d’autre part, il s’intéresse également et surtout aux dangers environnementaux qui planent sur le monde. Des risques tangibles mais que semblent ignorer les populations. Né à Kumassi au Ghana en 1973, Paako Sallah, avec son habileté technique et la maîtrise exceptionnelle de couleurs et de leur mélange, se trouve aujourd’hui dans le rang des grands maîtres des arts plastiques. Lui aussi étant issu d’une grande famille de célèbres artistes dans le domaine.
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