L’institut de recherche pour le développement(Ird) a connu hier mardi la visite de l’ambassadeur de France près le Bénin. Il s’agit pour Jean Pierre Monchau de s’informer de ce qui se fait dans l’institut et œuvrer pour donner une grande visibilité au travail abattu par ses chercheurs français et leur homologues béninois. C’était en présence du ministre de la santé, Dorothée Kindé Gazard.
« S’informer de ce qui se fait en terme de diplomatie scientifique entre la France et le Bénin », tel est l’objectif poursuivi par Jean Pierre Monchau, ambassadeur de France près le Bénin, en visitant dans l’après midi d’hier l’Institut de recherche pour le développement (Ird). Pour Jean Pierre Monchau, parlant de la coopération franco-béninoise, seuls les domaines économiques et structurels, l’appui à la bonne gouvernance, la coopération militaire et sécuritaire sont connus des populations et les pouvoirs publics. Pourtant, l’Ird constitue un investissement français important au Bénin bien qu’il soit peu connu du public aussi bien à Cotonou qu’a Paris. En effet, l’Ird est un établissement public français à caractère scientifique et technologique crée en 1944. Il poursuit sa collaboration avec le Bénin depuis 1962. Et l’institut a renforcé sa présence dans le pays depuis la signature d’un accord de siège avec le gouvernement en 2003. Son siège au Bénin se situe à Cotonou, au niveau de l’Institut des sciences biomédicales appliquées (Isba). Plus de 20 chercheurs français y travaillent à plein temps avec une cinquantaine de collaborateurs nationaux. Ses domaines d’intervention sont la santé, l’environnement, la climatologie et les sciences sociales. Ces différentes thématiques, de l’avis de l’ambassadeur de France, doivent être promues. D’où l’initiation de cette visite accompagnée des professionnels des médias. Selon Achille Massougbodji, parasitologue, l’Ird est fortement actif dans l’élaboration d’une solution médicinale contre le paludisme. A Jean Pierre Monchau d’ajouter que « Si les résultats de ce travail fait contre le paludisme aboutissent, cela aura un impact significatif sur la vie des populations africaines ». Pour Dorothée Kindé Gazard, ministre de la santé, tout ce qui ce fait à l’Ird est conforme aux normes en matière de recherche. Aussi, y a-t-il une adéquation entre les activités de l’institut et la politique sanitaire du Bénin. La séance a pris fin par une visite guidée des laboratoires de l’institut. Ce sont notamment le Centre d’étude et de recherche sur le paludisme associé à la grossesse et à l’enfance (Cerpage) et le laboratoire de biologie moléculaire
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