Lettre de prison : chronique d’une détention politique sous le «Renouveau démocratique» : un livre d’hommage à la lutte des militants du Pcb

Publié sous la plume du professeur Albert Gandonou aux éditions Etincelle, le livre “ Lettre de prison : chronique d’une détention politique sous le «Renouveau démocratique» ” a été officiellement lancé le vendredi dernier à la librairie Notre Dame de Cotonou. Le professeur Albert Gandonou parle de l’expérience qu’ont vécu les membres du Parti communiste démocratique (Pcd) notamment sous le renouveau démocratique. Il parle notamment de son expérience de détenu politique sous ce régime. C’est dans un livre paru en 2011 aux éditions Etincelle. Lettre de prison : chronique d’une détention politique sous le «Renouveau démocratique». Le livre a été officiellement lancé le vendredi dernier à la librairie Notre Dame de Cotonou à la faveur d’une cérémonie marquée par la présente de plusieurs communistes.

A l’occasion, la présentation de l’ouvrage a été faite par le journaliste directeur de publication, Vincent Foly, un ami de l’auteur depuis les années 1970. Aux dires du présentateur, on découvre par la lecture de ce livre, le militant communiste qui écrit à sa fille pour qu’elle comprenne les raisons de l’engagement de son père au Pcb. Lequel engagement l’a conduit à la prison. C’est aussi ce militant qui, en détention, pense aux victimes de ses positions. Le livre, c’est aussi, à en croire le présentateur, l’autobiographie du militant. Il y raconte en effet son expérience dans la période considérée ; son expérience dans l’univers des communistes sous la révolution ; l’histoire de ses huit mois de vie carcérale à la prison civile de Porto-Novo. Et là, ce n’est pas seulement le militant communiste mais aussi l’écrivain qui décrit les réalités de la prison. Une réalité vécue par de célèbres prisonniers comme Nelson Mandela ou Alexandre Soljenitsine.

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La nécessité de raconter l’histoire ; la vraie

Dans “Lettre de prison : chronique d’une détention politique sous le «Renouveau démocratique»”, se trouve une vérité qui pour Vincent Foly n’est pas connue de la jeune génération. Il s’agit de l’incarcération de citoyens béninois pour leurs opinions bien après la chute du régime révolutionnaire. L’ouvrage souligne ainsi donc, la nécessité pour des gens qui ont vécu une certaine époque importante de l’histoire du Dahomey, de parler, de raconter les faits. Si non, pense le présentateur, ce sont les jeunes qui le feront. Et ils le feront mal, estime-t-il.

Ceci pourrait corriger cette image de mépris des communistes, suscité selon le professeur Gandonou, par le régime du Renouveau démocratique. C’est d’après lui, ce mépris qui justifie la fuite de la jeunesse face aux luttes citoyennes et plonge le pays un climat permanent de la pensée unique qu’entretiennent les gouverneurs. «Il nous faut une jeunesse qui peut réagir. Elle a bien existé entre temps au Bénin, mais on a travaillé à la dissoudre» regrette l’auteur. «Tavaillons dans le pays à faire en sorte que celui qui pense autrement soit aussi accepté, qu’il ne soit pas calomnié et écarté.» A suivre

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