Humeur : l’ère des K.o

A chacun son Ko. Vainqueur dès le premier tour des élections présidentielles en 2011 et pour avoir raflé la majorité des sièges parlementaires, à l’issue des législatives le président Boni Yayi a son «Ko». C’est le Ko présidentiel et législatif.

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C’est-à-dire différent du Ko rectoral du tout nouveau recteur élu sorti des urnes de l’Universités d’Abomey –Calavi A ces deux Ko s’ajoute celui du truculent Secrétaire général de Csa-Bénin qui se défend d’avoir été élu par «Ko» Il faut le dire; le «Ko syndicaliste» de Dieudonné Lokossou est différent de celui de Boni Yayi parce qu’il a lieu sans la Lépi, sans la Cena dirigée par un certain Joseph Gnonlonfoun. De plus, les résultats du Ko de Lokossou n’ont pas transité par une Cena ni proclamés par une Cour Constitutionnelle. En attendant que se produisent d’autres Ko l’on devra rendre à César ce qui est César, en reconnaissant le droit d’auteur des Ko à notre champion international Sowéto qui seul détenait les secrets du Ko sur les différents rings du Bénin et de la sous-région. En cela, le président Boni Yayi, le recteur Sinsin et le Sg Lokossou restent redevables à notre défunt boxeur. Tout comme Nago Mathurin, Théodore Holo, et Boni Yayi reconduit chacun au perchoir de l’Assemblée nationale, à la présidence de la Haute Cour de Justice et à celle de l’exécutif restent tous redevables au Caméléon National qui a réussi par deux fois successive à «monter en haut».

 

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