Les passages supérieurs, les échangeurs sont devenus des lieux ou se développent plusieurs activités commerciales.
Au début de l’après midi entre 13 heures et 15 heures du 23 Janvier 2012, un tour sur nos échangeurs nous a permis de constater un grand nombre de personnes composé de femmes et hommes qui développent tous sorte d’activités. Le passage supérieur de Houéyiho s’est transformé en un lieu d’échanges commerciaux où on peut trouver un peu de tout. Des vendeurs de pain, d’ananas,de fan-milk, de cartes de recharge, des cordonniers ambulants, vendeur de sac et autres ont pris place et vendaient leurs marchandises en toute quiétude. On y retrouve aussi des taxi-motos communément appelés «zémidjan» qui viennent se reposer et même y font un lieu de stationnement. Pour Tibus conducteur de taxi-motos, «quand nous travaillons jusqu’à midi, au lieu d’aller chez nous pour nous reposer, on préfère venir ici car il fait bien frais». «Moi je viens me reposer ici parce que j’habite Calavi donc je ne peux pas rentrer et revenir à Cotonou travailler » explique un autre conducteur. «C’est pour moi un lieu où je peux vendre sans me balader sous le soleil. Il y a du monde et avec les autres on peut papoter», confie Aline vendeuse de pain. Un tour au passage supérieur de l’Avenue Steinmetz, a permis de constater qu’une bonne partie a été transformée en ‘’garde vélo’’ et en un lieu de stationnement des motos et des voitures qui forment un décor de parking ; en même temps qu’un lieu de repos pour certains.
Ainsi se résume l’utilisation que sont faits les deux passages supérieurs de Houéyiho et de l’Avenue Steinmetz. Ces lieux sont transformés selon les besoins de chaque individu. Il arrive même que la nuit ces endroits soient devenus un point de rendez-vous pour les amoureux. Ils constituent aussi un dortoir pour les sans –domiciles et autres racailles qui de temps en temps rançonnent les usagers surtout au-delà de 00 heure. Tout se passe sans aucune réaction des autorités municipales. «Nous sommes toujours ici. Personne ne vient nous inquiéter », à lâché une vendeuse d’ananas.


