La misère numérique que connaît le Bénin depuis la fin de l’année 2011 n’est visiblement pas proche de sa fin. Après environs une semaine passée sans Internet en début d’année, toute la journée d’hier, du moins jusqu’au moment où nous mettons sous presse, le Bénin était encore coupé du reste du monde sur la toile. Selon des internes à Bénin Télécom Sa, la situation est due à un problème de connexion survenu au Nigeria.
Pour rappel l’indisponibilité de la connexion Internet au Bénin en début d’année était due à un incendie survenu au niveau de la station Sat 3, station d’où tout le territoire serait alimenté en connexion internet. Les autorités de Bénin Télécom Sa s’étaient en son temps activées pour remettre en service ladite station. Seulement que la solution alternative trouvée avant la réparation des dommages causés par l’incendie était de prendre une connexion complémentaire au niveau du Nigeria et de la Côte d’Ivoire. Conséquence, un nouveau problème, dont la nature ne nous a pas été précisée, intervenu chez le voisin de l’est, empêche donc l’accès à la toile des internautes du Bénin.
Le mal
On ne peut aucunement s’en prendre aux différentes structures impliquées dans la fourniture du Bénin en connexion Internet pour accident incendiaire survenu et cause actuellement la galère du pays en la matière. Seulement, qu’en des circonstances pareilles, notamment le cas d’hier, il est de bon ton de tenir informés les consommateurs d’autant plus qu’avec la révolution numérique que connaît le monde, nombre de Béninois ont leurs activités liées à l’usage de l’Internet. Et pour un pays qui se veut le quartier numérique d’Afrique, c’est déjà impardonnable que l’on soit enclavé sur la toile pendant une journée entière. Sauf, en cas du pire. Et le respect du droit des consommateurs devrait être un réflexe. Et dans un pays comme le notre où les services offerts habituellement se caractérisent par sa médiocrité et où les associations de consommateurs font preuve d’un mutisme frappant, informer au moins le consommateur est pour lui une marque de considération et de consolation.
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